Le ministre de l’Enseignement supérieur et la mutuelle des étudiants le directeur général de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) ce sont retrouver autour d’une table récemment à Libreville,). Pour Joël Lehmann Sandoungout il n’est nullement question de suspendre la bourse aux étudiants, mais d’appliquer les textes.
Le mouvement d’humeur des étudiants relatif au non paiement de leurs bourses d’études qui a soulevé des vague de protestations de ces derniers au seins de l’UOB a amener le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, a recevoir, le 12 juin à Libreville, la mutuelle des étudiants et la direction de l’Agence nationale de bourses du Gabon.
Au sortir de cet échange, Joel Lehmann Sandoungout a édifié l’opinion sur les points de discorde : la situation des nouveaux bacheliers, la bancarisation des étudiants et la suspension des bourses aux étudiants en situation d’échec.
Pour les nouveaux bacheliers, « les conditions d’attribution de bourses n’ont pas changé. C’est l’interprétation qui est mal faite », a expliqué le directeur de l’ANGB. Selon Joel Lehmann Sandoungout, « les retards constatés dans l’attribution des bourses s’expliquent par les perturbations liées au début de cours ». Il se trouve que l’ANBG a décidé que les bourses ne seront désormais attribuées qu’à partir du début des cours. Cette mesure, explique le directeur de L’ANBG, « permet de rationaliser la gestion des bourses vu la situation difficile du pays».
Les anciens étudiants enregistreront la suspension de leurs bourses dès le mois de septembre à compter de la rentrée prochaine. L’ANBG rétablira la bourse après présentation des procès-verbaux des examens. Cette mesure évitera, selon le directeur général de l’ANBG, le trop-perçu des bourses.
Au sujet de la gestion des comptes des étudiants, Joel Lehmann Sandoungout estime que l’ANBG ne fait qu’appliquer les textes. À en croire le directeur général, le décret régissant l’attribution des bourses dispose que l’Etat ne prend en charge que la tenue de comptes bancaires d’étudiants que pour une période de 18 mois. Or, relève Joel Lehmann Sandoungout, l’Etat s’achemine vers sa quatrième année d’entretien de comptes bancaires. Vu la situation économique difficile du pays, l’ANBG a décidé, à compter de l’année prochaine, de se désengager.
Estimant avoir été suffisamment édifiés, les étudiants ont promis de relayer le message auprès de leurs camarades. Toutefois, le président de la mutuelle, Ange Makaya Makaya, a sollicité la libération de leurs camarades interpelés par la police au cours des manifestations du 11 juin. Une sollicitation à laquelle Jean de Dieu Moukagni Iwangou a promis entreprendre des démarches.