La vulnérabilité de l’opposition gabonaise par Firmin Michel Emvo Nzue

Dans l’opposition Gabonaise, on y trouve plusieurs anciens hiérarques du pouvoir PDG, et d’autres citoyens meurtris dans leurs âmes d’avoir été maltraités par ce pouvoir dictatorial. De toute façon, on n’entre pas à l’opposition sans être mater quelque part. J’en connais plusieurs fonctionnaires Gabonais et Gabonaises assis à la maison. Sans bureau, ni affectation. Complètement licencié de la fonction publique, parfois jeté en prison pour des motifs fallacieux. On dénombre ; les magistrats, les hommes d’affaires, les enseignants, les ingénieurs, les hommes des médias n’y échappent pas, et les politiciens également sont de véritables proies à ce pouvoir dictatorial depuis le 17 Août 1960 ( date d’indépendance du Gabon ). 

Nous ne pouvons plus dénombrer le nombre d’opposants Gabonais décédés dans cette histoire politique du pays, pour avoir réclamer les meilleures conditions de vie et de travail de ces compatriotes.

Tout comme plusieurs familles gabonaises sont  sevrées de l’amour d’un père, parfois d’une mère. D’autres en exils. Pour une Nation-État de deux millions d’habitants. Une situation qui semble ne jamais préoccuper l’exécutif de faire ramener ses compatriotes à la maison. Que nenni ! Un Président de la République comme Ali Bongo Ondimba, qui a connu des difficultés de santé.

Nous avons pensé un moment qu’arrivé à l’apogée  de son état de santé, ferait un feedback pour se pardonner et pardonner à ces compatriotes. C’est mal connaître l’homme. Il tient mordicus à faire payer certains de l’avoir trahi. C’est autant de raisons qui fâchent le peuple. Comment décrisper le climat politique sans pouvoir libérer et pardonner ces compatriotes ? Une attitude qui plombe le combat et fait peur à des opposants contraints d’accepter l’inacceptable de soutenir un pouvoir moribond et qui n’a plus rien à proposer pour être élu démocratiquement.

Pour ceux qui autrefois ont collaboré avec le pouvoir et se retrouvant dans l’opposition Gabonaise. Ils ont péchés pour avoir soutenu OMAR BONGO père et fils. Du coup ayant parfois traîner des casseroles dans certains dossiers chauds comme ; Les éléphants blancs, les fêtes tournantes, les crimes rituels, et les crimes financiers, ne citant que ceux-là.

« Ce qui met en vulnérabilité certains calibres de l’opposition Gabonaise. Nous le savons tous et nous l’avons observé pour qu’ils soient les moins chers du pouvoir.» 

 Pour nous, la jeunesse Gabonaise actuellement à l’opposition Gabonaise. Nous comprenons aujourd’hui cette contrainte qui amène certains de nos leaders en phase d’accéder à cette exigence politique du pouvoir. Si nous lisons sur des lignes politiques.

Nous ne pouvons pas dire que le PDG est très solide, si et seulement s’il fait le recrutement de ces troupes dans l’opposition Gabonaise profitant de cette vulnérabilité certaine.

Nous savons aussi qu’avec un bon niveau de management de l’opposition Gabonaise nous pourrions aboutir à mettre en place une stratégie de contre pouvoir. Car,« Plusieurs têtes réfléchissent mieux qu’une seule. Il faut savoir avoir la foi et être optimiste dans ces conditions.» Nous n’allons pas jeter l’éponge avant d’avoir tenté sa chance.

Pour finir, le PDG ne devrait pas faire peur par sa fraude de recruteur à l’opposition et ces techniques d’un autre âge.

Paul Essonne

Journaliste

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