La Société civile toujours en attente des nouvelles de Rabat.

La Société civile toujours en attente des nouvelles de Rabat.

Une semaine après avoir été reçu en audience par le Premier Ministre, Julien Nkoghe Békale, le président du Congrès des agents publics et parapublics de l’Etat (CAPPE) et l’ensemble des leaders syndicalistes, associations, ONGs et confessions religieuses, en attente de la réponse du Chef de l’Etat, se sont réunis ce mercredi 20 février dernier au siège du CAPPE à Libreville, pour faire le point sur les différentes résolutions prisent au cours  de ladite rencontre.

« Lors de l’audience avec le premier ministre, il était question de laisser à ce dernier deux à trois semaines pour aller voir le Chef de l’Etat et lui faire part de notre souhait de le rencontrer. Une semaine plus tard, nous estimons qu’il est nécessaire d’identifier les différentes actions qui seront mené à court, moyen et long terme. Car c’est bien d’attendre la réponse du chef du gouvernement, mais c’est également mieux de se préparer en vue du discours que nous tiendrons devant le chef de l’Etat en cas de réponse favorable de sa part », a déclaré Emmanuel Mvé Mba, président du CAPPE.

En effet, absent du territoire national depuis plusieurs mois pour des raisons de santé. Et selon le gouvernement et la présidence de la république, Ali Bongo Ondimba serait désormais en période de convalescence et apte à pouvoir accorder des audiences. Fort de ce fait, les membres de la société civile estime que ce dernier ce doit  de rassurer son peuple. «Nous avons constaté que le président de la République a reçu à deux reprises les membres du gouvernement pour la prestation de serment. Nous considérons donc qu’il peut valablement rencontrer la société civile.  Nous pensons que nous avons les mêmes droits que le gouvernement. Nous demandons donc à rencontrer notre premier partenaire qui est le Chef de l’Etat pour rassurer le peuple gabonais», a indiqué Emmanuel Mvé Mba.

Réitérant leur confiance au chef du gouvernement, qui se serait engagé à leur organiser une rencontre avec le chef de l’Etat. La société civile a néanmoins indiqué que si au terme du délai initial accordé par le Premier Ministre, elle ne parvient pas à rencontrer leur premier partenaire, des actions fortes seront mené afin que les représentants  du  peuple gabonais puissent tout de même rencontrer le Chef de l’Etat.

 

 

Chimène Okome

Journaliste

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