La Setrag invite ses employés à se soumettre au dépistage du cancer de la prostate

Sous le thème national : « Brisons le tabou ! Le dépistage ! Un geste qui sauve », le concept de Novembre bleu, né en Australie il y a 20 ans, s’est globalisé. Pour l’année 2024, l’équipe dirigeante de la SETRAG, soucieuse de la santé de son personnel, a lancé ce 29 novembre 2024, dans ses installations situées à la commune d’Owendo, une campagne de sensibilisation sur le cancer de la prostate.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Dr Iwangou, médecin de l’entreprise, a déclaré : « Novembre bleu est une période particulièrement dédiée à la sensibilisation autour du cancer de la prostate, incitant les hommes à prendre conscience des dangers qu’ils courent en cas de négligence. Par cet événement, la SETRAG confirme son engagement envers la santé de ses agents et celle de leurs ayants droit. Nous lançons aujourd’hui une campagne de sensibilisation sur le cancer de la prostate qui s’étendra de la fin de cette année jusqu’à toute l’année 2025. Nous attendons les cheminots et leurs ayants droit. Il est important de retenir que plus tôt la maladie est détectée, mieux elle peut être maîtrisée. »
Le Dr Ghislain Mbadinga-Nzamba, chirurgien général et urologue, a ensuite pris la parole pendant environ trente minutes pour informer les cheminots sur cette maladie. Il a expliqué : « Le mois de novembre, depuis 2004, est considéré comme le mois des hommes, une occasion de briser les tabous. J’ai souligné à  l’assistance que les hommes d’un certain âge, entre 40 et 45 ans, doivent se soumettre à un dépistage comme mesure préventive pour détecter d’éventuelles anomalies. Le dépistage ne se limite pas à un toucher rectal. Il se compose principalement d’une prise de sang pour déterminer le taux de PSA, accompagné d’une échographie vésicale, qui permet d’évaluer le volume de la prostate. Le toucher rectal, qui est un examen clinique essentiel, intervient uniquement après les résultats des premiers examens et constitue un complément, si nécessaire. J’insiste sur ce point, car, contrairement aux femmes qui peuvent facilement consulter un gynécologue, les hommes hésitent souvent encore à franchir cette étape. Le dépistage ne se limite pas au toucher rectal, c’est une série d’examens que tout homme devrait effectuer dès l’âge de 40 à 45 ans. Prévenir vaut souvent mieux que guérir. »
La séance s’est conclue par une session de questions-réponses entre les participants et les intervenants.
Satisfaits et mieux informés, les cheminots ont promis de se rendre en masse au centre de santé de l’entreprise pour effectuer leur test, qui, rappelons-le, leur est offert gratuitement. La SETRAG rappelle ainsi « qu’un esprit sain ne peut résider que dans un corps sain ».
Paul Essonne

Journaliste

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