« La semaine mondiale de l’entrepreneuriat » par Jean-Arsène HOULA-HOULA.

Cette semaine a vu, l’ONG Jeunesse Sans Emploi lancé son programme de formation à l’entrepreunariat à l’ANPI. Ce collectif a compris que la seule façon de vaincre le chômage et de créer un futur plein de possibilités est d’être un créateur de valeurs. Toutes les sociétés d’innovations dans le monde sont des sociétés de créations de valeurs. La nôtre ne saurait être en marge. Toutes les grandes économies reposent sur les game changers qui sont des entrepreneurs. Il est arrivé le moment de s’orienter vers cette direction là.

Les programmes à coût de millards du passé, initiés par des gouvernants véreux et qui n’ont accouchés que des détournements et du néant doivent dorénavant émaner, vu que nous sommes à l’ère de la Transition et de la Restauration, des gouvernants imaginatifs, inspirants, créatifs comprenant la nécessité de diversifier, de densifier l’économie et d’en faire un outil extraordinaire qui bénéficie à toutes les couches sociales.

Le danger de faire la politique de l’autruche, serait de vouloir des résultats et de reproduire les mêmes erreurs de régression du passé qui vont à coup sûr nous être à tous fatals.

Le Gabon que le CTRI a rêvé et auquel les Gabonais dans leur ensemble rêvent est, nous le croyons, un Gabon qui donne le Cap sur 30 ans, 50 ans dans tous les domaines et qui a les moyens de maintenir ce cap-là. Nous sommes curieux de savoir la vision que nourrit le CTRI sur l’entrepreunariat national. Le Gabon de la honte et du passé utilisait les entrepreneurs pour manger sur leur dos. Le Gabon de nos rêves doit s’appuyer sur les entrepreneurs pour façonner et créer ce pays digne d’envie à l’exemple de cette image de Séoul qui nous a tous laissé sans voix, suscitant notre colère, en comparaison de Libreville actuelle, quand on sait qu’en 1960 Libreville était déjà plus riche que la Corée du Sud. Qu’avons-nous fait de toute ces richesses, humaine et matérielle? Ne dit-on pas qu’Il n’y a de richesse que d’hommes ? Et seuls les grands hommes comme le père fondateur de Singapour peut sortir un pays empêtré dans la corruption vers un pays devenu un modèle et un exemple dans le monde, dans les domaines et les secteurs les plus pointus.

Une véritable politique entrepreunariale devra donc être présentée à la jeunesse de ce pays qui bouillonnent d’idées les plus fécondes. Nous sommes prêts à aider pour élaborer cette feuille de route. Cette politique doit s’orienter vers des jeunes qui ont compris le bien fondé de l’entrepreunariat et l’importance d’être utile à son pays en apportant à celui-ci sa part de créativité.

La Corée du Sud c’est un groupe d’hommes et de femmes, c’est un leadership qui l’a pensé et l’a matérialisé. Ces hommes et ces femmes n’ont pas deux têtes. Ils sont bien de la même nature que nous. Le changement passe donc par les hommes que nous sommes et par une véritable volonté de vouloir changer. C’est ce dans quoi, nous membres du CJSE nous nous sommes inscrits.

Merci au Directeur Général de l’ANPI qui a rendu ce programme possible et merci à toute son équipe avec qui nous avons eus des échanges inspirants.

Jean-Arsène HOULA-HOULA
Vice-président du Collectif Jeunesse Sans Emploi.

Paul Essonne

Journaliste

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