C’est au sein du palais des sports sis au quartier Petit Paris dans le 3e arrondissement de Libreville que s’est tenue ce 22 février 2024, une réunion convoquée par le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Dr André Jacques Augand portant sur la relance des compétitions sportives nationales masculines et féminines dont les championnats et l’OGSSU. Des compétitions interrompues en 2023 pour des raisons jusqu’ici inexpliquées.
En effet, c’est sur instructions du chef de l’État que le ministre a réuni les responsables des clubs sportifs, les délégués de chaque discipline, le délégué des arbitres nationaux et les responsables de la LINAF et de la LINAFEM afin de leur annoncer la reprise imminente des activités sportives en avril prochain et l’élaboration dans les prochains jours d’un planning structurel avec les mécanismes permettant la mise en place d’une meilleure gestion de ces futures compétitions. L’un des objectifs du ministre est de pouvoir relancer par exemple la machine à produire des champions à partir des clubs de foot locaux dans l’optique de renforcer l’équipe nationale des Panthères.

Qu’à cela ne tienne, la « bonne nouvelle » du ministre André-Jacques Augand n’a pas fait que des heureux. Les jeunes sportifs et les responsables des clubs sont sceptiques quant à sa sincérité. Ces derniers n’ont eu aucune réponse concrète concernant entre autres le paiement de la dette de l’an dernier. Il s’agit de 16 mois d’arriérés de salaire, ont confirmé les représentants des footballeurs nationaux.
Aussi, le ministre a pris l’engagement personnel de payer les salaires des joueurs dès le premier mois de la reprise des compétitions. Un retour sous le sceau d’un changement majeur, en l’occurrence les championnats nationaux qui ne seront plus subventionnés par l’État, mais plutôt par des partenaires. Ce nouveau modèle économique pour les nouvelles autorités est le gage de la non-interruption des compensations. Cela garantira sans conteste un meilleur être à tous les acteurs du sport, y compris les arbitres nationaux souvent trop délaissés.

Par ailleurs, les footballeurs ont émis le souhait de la mise en place d’un guichet unique où les salaires passeront directement par les banques ou le Trésor public et non plus par les clubs.