La polygamie, un moyen incontestable à l’épanouissement de la femme.

On ne compte plus les femmes qui ont dû renoncer à leurs rêves de contenter un homme dans un foyer, de prendre soin des enfants venus trop tôt. Cela nécessite de la disponibilité et de la détermination, parfois pour récolter de l’ingratitude d’un homme qui  semble en demander plus.

En effet, la polygamie facilite une répartition équitable d’un mari avec ses épouses. Au Gabon, force est de constater qu’il y a une recrudescence de la polygamie dans les foyers. Les Gabonais sont très friands des relations extraconjugales, qui pourtant sont à l’origine des bagarres, des divorces et autres crimes passionnels. Cependant, la polygamie peut afficher quelques points positifs, bénéfiques aussi  bien pour l’homme que pour la femme.

Aussi, la polygamie peut être une opportunité pour certaines femmes ambitieuses, audacieuses et entrepreneuses, de lancer leur carrière. Est-il besoin de rappeler que prendre soin d’un foyer, revient à s’investir énormément pour leur homme, et qui plus est des enfants, demandent du temps et de l’énergie. Mais pourtant, des idées obsolètes comme celles de « la femme ne serait heureuse que dans un foyer, et nul autre  ailleurs », refont surface de nos jours. Au Gabon, avec la résurgence des problèmes conjugaux, la polygamie serait un nouvel allié. La preuve avec la perpétuation du genre humain assurant l’augmentation de la communauté.

Par ailleurs, la polygamie assure la résolution du problème du célibat féminin, de la stérilité féminine, et la préservation de l’homme de toutes activités illicites. De plus, à travers la polygamie certaines femmes peuvent s’affirmer, tout en défendant leurs idées. En acceptant de vivre une polygamie saine, la femme peut mieux s’épanouir et prendre soin d’elle.

Ainsi, le meilleur moyen de parvenir à trouver un équilibre entre travail et réussite, c’est de résoudre à partager son partenaire pour au final se privilégier en tant que femme à part entière, pouvant contribuer à l’évolution de la société.

Obone Flore

Journaliste

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