Quand rien ne va dans un pays, que de voix qui s’élèvent : »clergé que dis tu ?… pourquoi l’Eglise ne parle pas ? Pourquoi l’Eglise ne fait rien ?… ». Quand tout va bien, on entend souvent : » Allez-vous occuper des âmes, votre place c’est pas ici…Rendez à César ce qui à César, et à Dieu ce qui est à Dieu « . J’ai juste trois questions à vous posez :
- l’Eglise doit t’-elle se substituer au peuple et agir en sa place pendant que ce même peuple semble indifférent de la pauvreté, de la violence et de la misère du pays ?
- Qui dit souvent que les hommes d’Eglise ne doivent pas se mêler de la politique ?
- Pourquoi vous les écartez dans tout processus d’élaboration, de validation et d’application des textes, de gouvernance pour avoir des élections apaisées, crédibles et transparentes qui aboutissent à l’alternance démocratique ?
En conclusion, vous avez érigé un monde sans Dieu et vous faites confiance aux sociétés secrètes, aux arrangements d’arrière boutiques, aux complots et conspirateurs cyniques ennemis du Dieu vivant. Et ce Dieu vivant ne sera pas dans ce que vous faites, pensons à notre tour de « Babel ».
Regardons la suite, vivement que les vaincus félicitent le vainqueur…..avec ce Dieu qui a le dernier mot.
Rostand Essono Ella, pasteur de l’Eglise évangélique du Gabon (EEG)
