La Constitution du 26 mars 1991 ne demande qu’à être appliquée intégralement dans la lettre et l’esprit.

Le problème de notre pays n’est pas d’avoir une nouvelle Constitution comme les responsables étatiques actuels de la Transition politique le veulent mais des Institutions fortes et solides. Mais aussi de respecter la loi fondamentale qui est en vigueur notamment celle de 1991. Si nous ne la respectons pas, alors qu’elle promeut des valeurs républicaines, humaines et citoyennes appréciables, allons-nous respecter une autre Constitution même issue d’un référendum, car nouvelle ? Cette appréhension et conception des choses est erronée, à mon avis.

C’est grâce à cette Constitution, qui découle du plus grand Pacte républicain interne depuis 1990, que nous connaissons cette tranquillité institutionnelle depuis 1991, en dépit des critiques légitimes que tout le monde peut émettre et ce, à juste titre.

Une Constitution peut être révisée, en temps non suspect ou exceptionnelle, à l’exception des dispositions intangibles verrouillées par la même Constitution de 1991.

Ce n’est ni la Constitution ni nos lois qui constituent une pesanteur ou entorse négative pour notre pays le Gabon.

Le problème, c’est la culture politique ainsi que la classe politique que nous avons depuis 1990 jusqu’à maintenant et la nomenclature politique actuelle n’est que le reflet de cette façon de faire, à travers quasiment les mêmes noms qui ont marqué négativement et peu positivement l’arène politique gabonaise.

C’est l’homme qui doit changer, c’est l’homme qui doit s’émanciper de la mauvaise appréhension qu’il se fait du service de l’Etat.

Rien n’est perdu,  tout est encore possible avec l’addition des intelligences de la nation.

C’est enfin notre essor vers la félicité…
JOVANNY MOUBAGNA, Étudiant en droit public à l’université Omar Bongo.

Paul Essonne

Journaliste

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