Dans un communiqué en date du 27 aout 2020 à Paris en France, le Bureau Exécutif de la Convention de la Diaspora Gabonaise (CDG) rappel que les dates du 27 au 31 aout symbolisent, depuis quatre ans déjà, les plus grandes mobilisations que le Gabon ait connu, dans son aspiration à la démocratie véritable et à l’alternance politique.
Elles portent également le souvenir de la répression politique la plus féroce jamais exercée dans notre pays, par le régime en place contre l’opposition.
En effet, ces dates ont éclipsé dans la mémoire collective de la majorité des Gabonais, celle du 17 aout qui n’est plus d’ailleurs qu’une communion entre le pouvoir « séculaire » des Bongo, toujours en place, et des forces militaires et de défense qui lui sont assujetties.
Les évènements qui ont suivi l’élection présidentielle du 27 aout 2016, la victoire incontestable dans les urnes du candidat de l’opposition Jean Ping et qui ont culminé avec le bombardement à l’arme lourde du Quartier Général de ce dernier, ont durablement polarisé la société gabonaise sans que le pouvoir Bongo-PDG n’ai véritablement cherché à apaiser la situation. Bien au contraire, la répression se poursuit et chaque jour, les Gabonais continuent de perdre leur liberté de citoyens.
C’est dans ce contexte lourd et difficile, que la CDG appelle à commémorer ceux qui se sont battus et sont tombés pour défendre la démocratie et l’alternance politique au Gabon. Au souvenir de ces derniers, la CDG associe tous les précédents martyrs, les prisonniers politiques et autre citoyens activistes détenus pour avoir défendu la liberté de vivre.
Les Gabonais ont le devoir pour eux, pour leurs familles, pour leurs enfants et pour le Gabon de continuer à lutter pour qu’enfin tombe définitivement cette dictature. L’instauration de la démocratie et d’un Etat de droit véritables sont l’unique épilogue qui permettra aux martyrs de reposer en paix.