Koulamoutou : Le Centre Hospitalier Régional Paul Moukambi, le mouroir.

C’est un véritable traumatisme que subi les populations de l’Ogooué-Lolo en général et de Koulamoutou en particulier, car la structure hospitalière la plus importante de la 7ème province du Gabon est un mouroir. Le taux de mortalité est très élevé, à cause de plusieurs manquements, les carences sont nombreuses :

 Est-ce l’incompétence du corps médical ?
 Le plateau technique n’est-il pas aux normes ?
 Est-ce la négligence du corps médical ?
 Est-ce l’accueil des patients qui est épouvantable ?

Ce qui peut entamer le moral des malades et causer de nombreux dégâts. Toutes ces interrogations méritent d’être analyser afin de trouver la cause réelle des maux qui minent le Centre Hospitalier Régional Paul Moukambi de Koulamoutou.

L’hôpital régional Paul Moukambi

En effet, il se trouve que la plupart des Médecins exerçants au CHRPM sont des internes, des stagiaires, ce qui peut avoir un impact sur la véracité des diagnostics
posés aux patients. Aussi les résultats des examens qui sortent du laboratoire sont pour la plupart erronés ; ces manquements graves, peuvent être dramatiques et peuvent induire les médecins en erreur, prescrivant ainsi aux patients des traitements contraires à la pathologie réelle.

Romuald Leedi, directeur général de l’hôpital régional Paul Moukambi

La morgue de la maison de sépulture CASEPGA installé au sein même de l’hôpital, refuse des cadavres à cause de la saturation. Circonstance aggravante, avec
les coupures d’électricité de dame SEEG, c’est l’horreur, le traitement des décédés est épouvantable.

Romuald Iyedi, c’est le nom du Directeur Général du Centre Hospitalier, par ailleurs Médecin-Chirurgien, natif de Koulamoutou, il est constamment absent de son poste, passant la quasi-totalité de son temps à Libreville, conséquences : plusieurs décès sont enregistrés pour des pathologies nécessitant des interventions
chirurgicales. Il a même créé une pharmacie au sein de l’hôpital, qui ne prend pas en compte l’ACNAMGS, pire les produits sont des dons des hommes politiques ou bien les dotations de l’état, d’autres médicaments sont achetées par les fonds liés aux consultations et prescriptions médicales de la structure dont il est responsable.

Son homme de main, un certain Assoumou, sans fonction véritable est chargé notamment de gérer la structure en son absence, de collecter les fonds et de les
transférer chez qui de droit. Proche de Guy Patrick Obiang, ancien Ministre de la santé, il fait la pluie et le beau temps, avec un mépris et une insolence vis-à-vis des autres agents.

Seule satisfaction, le service de Gynécologie-Obstétrique, où le Docteur BAH (Gynécologue-Obstétricien) et son épouse (Médecin-Pédiatre) font le bonheur des
patientes en cas d’accouchements compliqués qui nécessitent des césariennes quand c’est nécessaire, ainsi que dans la protection maternelle et infantile. Ce service reçoit également des patientes qui arrivent de l’Ogooué-Ivindo et du Haut-Ogooué.

Il est temps que les plus hautes autorités du pays, en tête desquelles le Président de la transition se penchent sur la situation du Centre Hospitalier Régionale Paul Moukambi de Koulamoutou, avant que le pire n’arrive. Encore que le pire est déjà là.

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