« La prise en compte des femmes rurales et autochtones : gage du développement inclusif et durable » c’est le thème retenu cette année pour célébrer la femme, une cérémonie qui se déroulera sur deux jours à savoir le mardi 24 et le mercredi 25 avril. L’immeuble Arambo a été mis à contribution pour bien célébrer l’évènement en rendant un hommage à la femme rurale.
Tout le décor était au rendez-vous, avec de l’exposition sous les tentes des différents produits : production du vin de maïs, culture des asperges; culture du manguier sauvage les produits du terroir, le raphia, les noix de palme, l’huile de palme, l’huile d’amande, de l’art culinaire etc. Les groupes de danses traditionnelles pour valoriser le thème de cette année « la prise en compte des femmes rurales et autochtones : gage du développement inclusif et durable », n’étaient pas en reste.
Lancées par le ministre d’Etat de la famille et de la protection de l’enfance, Josué Mbadinga. A l’immeuble Arambo les festivités pour mettre en avant les réalisations de la femme gabonaise et précisément la femme rurale ont été aux beaux fixes. Le ministre d’Etat gabonais a tenu rendre hommage à la première Dame gabonaise Sylvia Bongo Odimba, il a par la suite rappelé l’engagement du gouvernement à prévenir l’égalité entre les sexes et l’autonomisation de la femme conformément aux orientations du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.
A cet effet, plusieurs sous-thèmes ont été abordés pour rendre belle cet évènement. La prise de parole des femmes pygmées issues des différentes régions sur la vente des enfants et le problème de la scolarisation de ces derniers, elles ont chacune témoigné sur la situation de la femme rurale, le problème de l’état civil et la problématique des veuves.
Aussi, la prise de parole de plusieurs présidentes des associations, membres des panels. Mme Nicole Nguema a insisté sur la violence, la participation, l’éducation, l’emploi et la santé. Ainsi que la présentation de la convention pour l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDEF), dont le Gabon a intégré en 1983. L’intervention du l’ethnomusicologue Sylvie Lebomi a permis à l’assistance d’avoir des connaissances sur l’histoire des migrations de l’Afrique Centrale, de quelques groupes ethniques et la place de la femme chez les pygmées.
Une présentation du plan décennal pour l’autonomisation de la femme gabonaise (2015-2025) par Mme Micheline Otounga membre du comité de pilotage de la décennie de la femme, avec pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des femmes et des jeunes filles gabonaises afin de favoriser leur autonomie.