C’est le site de Mindoubé I, situé dans le 5ème arrondissement de Libreville, qui a été choisi pour cette initiative. En collaboration avec des ONG, la Croix-Rouge gabonaise, ainsi que des opérateurs économiques investis dans les questions environnementales, les autorités ont entrepris de reboiser cette zone de mangroves, durement affectée par les pressions anthropiques.
Lors de cette journée, plus de 900 plantes ont été mises en terre par les divers participants. Ce geste symbolique mais significatif témoigne de l’engagement collectif pour la restauration des écosystèmes dégradés. Le directeur général des Aires protégées, de la Biodiversité et de la Prévention des conflits homme-Faune, Jean François Allogho Andoung, a souligné que cette journée mondiale de la biodiversité est un plaidoyer visant à rendre à la nature ses droits fondamentaux.
Le thème de cette année, « de l’accord à l’action », est un appel pressant à stopper et inverser la perte de biodiversité. Il incite chaque citoyen à devenir un acteur engagé dans la préservation de notre environnement naturel. L’objectif est clair : mener une bataille collective pour assurer un avenir durable aux générations futures.
Dans ce contexte, l’Ong Plumera a mis l’accent sur l’importance de la sensibilisation. Selon l’organisation, il est crucial de changer les habitudes de la population par des campagnes éducatives, notamment dans les établissements scolaires. Ils ont confié mener des actions concrètes pour que les jeunes prennent conscience de l’importance de la biodiversité, par le biais d’activités pratiques et éducatives.
Les activités de cette Journée mondiale de la biodiversité ne se sont pas arrêtées là. Elles se poursuivront tout au long de la semaine, avec divers ateliers thématiques visant à approfondir les connaissances et à mobiliser davantage de citoyens autour de la cause environnementale. Ce programme intensif reflète la détermination du Gabon à traduire les accords internationaux en actions tangibles sur le terrain.
