La Journée internationale des droits des femmes a été célébrée avec éclat ce samedi au Palais des sports, marquant un moment fort de mobilisation en faveur de l’égalité et de l’autonomisation des femmes.
Organisé par le ministère de la Femme et de la Protection de l’Enfant, en partenariat avec l’ONU Femmes et le Fonds des Nations Unies pour la population, l’événement a mis en lumière le rôle crucial des femmes dans le développement de la société gabonaise.
Les festivités ont été rythmées par des prestations artistiques, des expositions et la diffusion de reportages mettant en avant des figures féminines inspirantes. Cette édition, placée sous le thème « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », a permis de rappeler les avancées réalisées tout en soulignant les défis persistants en matière de droits et d’égalité des genres.
Dans son discours, la ministre de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Élodie Diane Fouefoué Sandjoh, a insisté sur l’importance de cette journée comme un rappel des combats menés par les femmes pour la reconnaissance de leurs droits. Elle a appelé à une mobilisation continue pour améliorer les conditions de vie et de travail des femmes, réaffirmant ainsi l’engagement du gouvernement dans cette lutte.
Elisabeth Ngoua Mbina, représentante des femmes, a mis l’accent sur la nécessité de renforcer la lutte contre les violences basées sur le genre, considérées comme un frein à l’autonomisation des femmes et des filles. Elle a souligné l’urgence de combattre l’exclusion sociale et la discrimination sous toutes ses formes, appelant à une solidarité renforcée entre les acteurs engagés pour la cause féminine.
La coordonnatrice résidente du système des Nations Unies, Savana, a rappelé que « investir dans les femmes et les filles, c’est investir dans l’avenir de nos sociétés ». La célébration a vu la participation de plusieurs associations et ONG œuvrant pour les droits des femmes, et s’est clôturée par la remise de prix à des organisations féminines, en reconnaissance de leur engagement et de leur contribution à l’avancement de la cause des femmes.
