A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les crimes commis à l’endroit des journalistes, une enquête a récemment révélé que la République Démocratique du Congo se classe en pole position en matière de crimes ou de violence faite aux journalistes.
Cette situation est révélatrice de la tension politique existant dans ce pays et surtout de la méfiance du peuple envers les dirigeants. Un cas qui n’est cependant pas isolé quand on sait les pouvoirs au sud du Sahara muselle la presse parce qu’elle révèle à temps et à contretemps les turpitudes et les dessous de tables de ces derniers.
Du Gabon au Congo en passant par la Guinée, le Burundi, le Rwanda ou le Cameroun, la situation des journalistes est la même, Le journaliste est en danger. Il y a bientôt 5 ans Ghislaine Dupon et Claude Verlon ont été assassinés lâchement. Faut-il continuer à se taire alors que des millions de personnes attendent d’être informées ? Chaque jour des journalistes tombent sous les balles de ces tyrans qui n’ont d’autres armes que la violence. Disons non aux assassinats contre les journalistes eux qui sont la voix des sans voix et l’œil de Dieu au-dessus de nous. Au Gabon malheureusement cette journée est passée sous silence l’exécutif étant certainement concentré sur l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba.