Débutée vers les années 1980 par un organe de gestion dénommé » tfca » ( tournoi de football du canton Aboye) aujourd’hui jesca( jeux sportifs et culturels du canton Aboye), la compétition de football des vacances a pour seul objectif raffermir les liens d’amitié ,d’unité et de fraternité entre les fils et filles du canton Aboye.
Si les débuts ont été satisfaits par la présence des doyens du coin tels que Jean Paul Matamaya Nzambiyong, Lambert Mboka ,Gaston Mokoko pour ne citer que ceux là, la nouvelle génération montante qui a pris le relais n’arrive pas à gérer la situation, surtout à gérer les humeurs des uns et des autres, gérer la compétition selon les règles de l’art. L’on constate qu’à chaque édition, si ce n’est pas le bureau d’organisation qui n’est pas à la hauteur, c’est le village hôte qui commence à semer le trouble.
Dans cette danse qui ne dit pas son nom, les auxiliaires de commandement qui sont censés à établir de l’ordre dans le rayon administratif sont devant la scène afin d’inciter les jeunes à tort ou à raison aux agissements contraire aux lois de jeu. Aussi malgré le nombre d’années de compétition, les amoureux du ballon rond du canton Aboye contestent tout pendant les matches et n’apportent pas les solutions lors des crises.
Aussi, un observateur a déclaré » le canton Aboye sur le plan sportif est resté au stade embryonnaire car beaucoup ignorent l’importance du sport et cette discipline peut elle apporter pour les jeunes pétris de talents ».
A l’allure où vont les choses, il serait mieux de surseoir la compétition car la vie des arbitres et du comité d’organisation en dépend surtout que le cordon sécuritaire n’est pas bien envisagé lors des rencontres.
Cependant, cette organisation bancale de la coupe cantonale devient un règlement des comptes entre frère d’un même village, entre familles et même des clans. Alors que les règles établies sont claires dans les statuts mais personne prenne le temps de parcourir les écrits. Le sport dans le canton aboye devrait retrouver ses lettres de noblesse mais à une seule condition changer les comportements, les mentalités des participants qui confondent le ring au terrain de football.
