Une jeunesse africaine en général et gabonaise en particulier qui jusqu’ici ne sait pas reconnaître ses véritables ennemis…
Aujourd’hui avec le flou artistique que je vois de gauche à droite, je comprends que la politique à l’Africaine est une affaire du ventre et à l’Européenne elle est attachée à la continuité, aux générations futures. Il est arrivé l’heure où il faut soutenir les gens qui vont assurer les générations d’après. Ces gens à soutenir malheureusement/heureusement, n’auront pas d’argent à vous donner. Mais ils auront une idéologie à vous partager. Il est venu l’heure où les jeunes africains doivent comprendre que la lutte pour accéder à la tête d’une nation, ne doit ou ne devrait pas se résumer aux spectacles lamentables des 50 dernières années où il fallait convaincre les populations avec des gadgets et de l’argent sans leur partager ce qui est et reste cruciale c’est-à-dire: l’idéologie.
Un jeune conscient doit pouvoir retarder sa faim, pour ne plus avoir faim et soutenir un idéologue, un visionnaire, plutôt que quelqu’un qui vient l’injurier avec des gadgets et de l’argent. Choisir quelqu’un pour de l’argent et pour des gadgets, c’est soi-même se chosifier. L’idéologie et la vision sont pour les hommes d’esprit.
L’heure est venue de choisir des hommes politiques spirituels, portés par l’esprit et pour l’esprit que des hommes politiques nombrilistes, matérialistes, gangrènes de la destruction à laquelle nous assistons.
Jean-Arsène HOULA-HOULA
