Jean Ping s’est lancé depuis quelques semaines, dans une tournée à travers les différents arrondissements de Libreville. Une tournée qui a pour but de galvaniser ses troupes que son manque de détermination a fini par émousser puis disperser. Toutefois, s’il n’est plus suivi par la grande marée jaune de 2016, force est tout de même de reconnaître que le pinguiste en chef draîne du beau monde à chacune de ses sorties. Des irréductibles, comme au temps de MbaAbessole ou encore feu André MbaObame, qui acceptent parfois de braver les intempéries pour aller écouter leur champion.
Le message porté par « le président élu » qui ne siège pas au palais de la présidence de la République, mais à sa résidence sis au quartier Charbonnages, peut se résumer en ces termes : levez-vous pour ramasser le pouvoir qui est aujourd’hui par terre. Depuis l’élection présidentielle d’août 2016, Jean Ping a été sujet à moult trahison et, par conséquent, ne peut plus en dire plus sinon davantage. Certes, il n’a pas accédé au pouvoir du moins pas encore mais il est resté d’une cohérence à nulle autre pareille et de ça, le pouvoir E nervant en souffre énormément au regard du manque de sérénité dans leur rang actuellement. Le combat, multiforme, continue.
Imitant Laurent Gbagbo, il lâche à l’adresse de ses partisans : « Y’a plus rien en face ! ». Et comme on pouvait s’y attendre, Jean Ping en profite pour se payer la tête d’Ali Bongo dont les sorties publiques se font rares depuis son double AVC d’octobre 2018 à Ryad en Arabie-Saoudite : « Tantôt un sosie, tantôt un éclopé, le président élu Jean Ping demande à la France de faire vite sinon ils verront ce qu’ils verront !!! »