Jean Ping rend hommage aux martyrs gabonais du 31 août 2016 dernier.

Le principal opposant gabonais et  candidat malheureux a élection présidentielle d’août 2016, a organisé une cérémonie commémorative le vendredi 31 août 2018 à son siège sis aux Charbonnages à Libreville, en l’honneur des martyrs gabonais tués lors de la crise post-électorale la plus sanglante de toute l’histoire du Gabon.

« A travers la douloureuse commémoration des événements du 31 août 2016, nous devons nous rappeler des morts, des disparus, des personnes blessées et meurtries dans leur chair, dans leur vie. Cette page sombre et sanglante de notre histoire doit nous amener à changer d’attitude et à comprendre que la politique n’est pas un jeu, encore moins un spectacle. De nombreux citoyens ont été arrêtés, emprisonnés, torturés et certains ont même perdu la vie. En tant que président élu, je vous invite, au nom de la nation, à avoir de la reconnaissance pour chacun d’entre eux», a déclaré Jean Ping.

En cette journée où les Gabonais se remémorent ces événements funestes et particulièrement douloureux  pour certaines familles, Jean Ping a appelé au patriotisme et demandé aux Gabonais de garder la foi en l’avenir : « nos morts n’ont pas seulement besoin qu’on pleure pour eux. Ils ont surtout besoin qu’on se batte pour eux et pour le Gabon pour lequel ils sont morts. Nous ne devons pas laisser l’opportunité à ceux qui ont lâchement fait tuer ces citoyens gabonais, d’assassiner notre rêve et notre espérance d’un Gabon nouveau, d’une nouvelle République. Pourtant, nous savons qu’on peut tuer les hommes mais pas leurs idées ni leurs désirs », a- t-il renchéri.

Plus déterminé que jamais à faire triompher la vérité des urnes exprimé par les gabonais au mois d’août 2016 passé, l’ancien candidat aux élections présidentielles a solennellement déclaré : « Je réaffirme mon engagement à aller jusqu’au bout, jusqu’à la libération totale de notre pays (…), j’exercerai le pouvoir d’Etat que vous m’avez confié. Ainsi, la souveraineté populaire s’imposera. A tous ceux qui sont partis pour nous libérer, la patrie leur reste à jamais reconnaissante», a- t-il conclu.

Obone Flore

Journaliste

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