A l’ouverture de la première session ordinaire de la première chambre du parlement Emmanuel Issoze Ngondet nommé le 11 janvier dernier comme médiateur de la république arborait l’écharpe de député. Les autres représentants du palais Léon Mba ont vite compris qu’il venait là de cracher sur la nomination du président de la république en faisant le choix de siéger à la maison du peuple.
L’élu du 1er arrondissement de la commune de Makokou a fait le choix de siéger au palais Léon Mba au lieu d’être médiateur de la république.
Le fils de Makokou en faisant le choix de l’assemblée nationale est bien conscient car les fonctions de député et médiateur de la république ne cadrent pas avec les dispositions de l’article 12 de l’ordonnance 23/PR/ du 10 août portant institution du médiateur de la république.
Dans ce que la population qualifie de défis de l’autorité, l’article 12 in fine de ordonnance précitée ratifiée par la loi 43/2010 du 2 mai 2011 est claire : le titulaire d’un mandat électif nommé médiateur de la république… perd d’office son mandat et est remplacé automatiquement selon les textes. Ici sans risque de se tromper il s’agit bien d’un défis que vient de lancer Issoze Ngondet à l’autorité en refusant le poste de médiateur de la république.