Insécurité : Des véhicules sans plaque d’immatriculation.

Libreville, la capitale gabonaise fait l’objet d’une floraison de voitures sans plaques d’immatriculation, si ce n’est avec des plaques fantaisistes au vu et au su de tous. Les propriétaires de véhicules une fois en possession oublient qu’il y a une procédure administrative réglementant leur mise en circulation. Véritable anarchie, car certaines plaques sont en scotch où en peinture fait à la main. Que dire des voitures détentrices des immatriculations des pays d’importation, circulant paisiblement dans la zone réservé aux taxis et autres transports urbains.

Qu’est ce qui peut bien cacher le grand mutisme des autorités compétentes en la matière face à ce que d’aucun qualifie de désordre s’interrogent les nombreux usagers de la route pourtant à jour en matière de circulation routière ?

Et les forces de sécurité et de défense censées faire leur travail avec des sanctions en infligeant des amendes semblent être complice et préfèrent se limiter au salut du képi.

Voilà, certains opérateurs du secteur transport qui ne trouve plus la nécessité de se mettre à jour avec la législation gabonaise dans le domaine des transporteurs pour que le secteur évolue au grand bonheur de ses usagers.

Au gouvernement que conduit Rose Christiane Ossouka Raponda, via les ministères respectivement des transports et de l’intérieur, de prendre les mesures qui s’impose afin de réguler cette problématique de véhicule sans plaques d’immatriculation et pourquoi pas que cela ne sert pas à une forme d’insécurité, après un braquage où un vol, un accident que l’on en viennent à mettre une nouvelle plaque minéralogique pour être à l’abris de la justice.

Obone Flore

Journaliste

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