Depuis plus de trois semaines certains élèves des établissements du primaire, des lycées et collèges publics et privés sont en vacances y compris ceux ayant passé le CEP et le BEPC et le 1er tour du Baccalauréat. Ceux en attente des résultats du 2ème tour qui seront connussamedi prochain vont devoir rejoindre la grande famille heureux ou malheureux il est préférable d’attendre les résultats.
Les deux premiers examens cités ayant déjà été délibérés. En attendant la délibération au second tour du baccalauréat, beaucoup d’élèves sont déjà loin des tracasseries quotidiennes, entre autres : les difficultés dans le transport, les intempéries, le stress, les intimidations des condisciples etc… Et bon nombre de parents ou tuteurs d’une part, s’en réjouissent car le transport étant désormais trop coûteux dans la capitale de l’estuaire. Les prix arrêtés pendant la période de covid 19 pour des raisons de distanciation sont demeurés jusqu’ici malgré la levée des mesures mises en place en 2021 alors que les effectifs de clients à bord de *clandos* et taxis sont revenus à 3 personnes sur le siège arrière avant le coronavirus.
Par ailleurs, d’autres parents voient le budget alloué pour la popote s’alourdir : le petit déjeuner empiète désormais sur le pouvoir d’achat des produits de première nécessité dont la durée de vie est déjà écourtée. Une grosse boîte de lait d’1 kg ne fait plus que 3 jours sur 7. La consommation en électricité s’est accrue à cause de climatisation ou du ventilateur allumés toute la journée que dire de la télévision et du décodeur.
Toutefois, on remarque que ces jeunes à peine en vacances s’ennuient en longueur de la journée. Leurs seules occupations : le football du petit terrain d’un particulier du quartier, la télévision, le King of chez le boutiquier et pire des débits de boissons ont de l’affluence. On dirait certainement que le seul véritable loisir de la jeunesse demeure la consommation d’alcool et des stupéfiants et ce, tous sexes confondus. Une exception pour certains jeunes qui vaquent à des occupations commerciales en aidant leurs mères ou grands-mères à écouler leurs marchandises sur les étales des carrefours dans les artères.
A quand la construction de salles de spectacles ou de cinéma dans les arrondissements ? Encore plus des aires de jeux pour les amoureux des sports collectifs ? Et davantage de campagnes de sensibilisation sur la santé sexuelle de la reproduction ?
Le ministère chargé de la jeunesse devrait être plus créatif vis-à-vis des adolescents. Surtout ceux résidant dans les grandes villes du pays et n’ayant jamais emprunté le chemin de leurs villages, s’ ils en ont un bien sûr, afin d’apprendre les enseignements relatifs à la vie rurale auprès des leurs : les travaux champêtres, la pêche traditionnelle, mise en place des pièges, l’art culinaire traditionnel, les langues maternelles etc.…
