Un séminaire gouvernemental se tient au Cap Estérias, au nord de Libreville avant de prendre fin dans une semaine. La rencontre est répartie en six ateliers avec pour objectifs, rééquilibrer les finances publiques pour sortir le pays de la crise économique, les grands enjeux prenant en compte la modernisation du pays, la redynamisation de l’économie et enfin, la réforme de l’Etat.
Pour ce rassemblement capital, le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Brice Laccruche Alihanga, à l’ouverture des travaux a donné la ligne de conduite qui devrait guider toutes les actions à mener, par exemple en matière d’action publique, le gouvernement est invité à optimiser les deniers de l’Etat dépensés, conformément aux engagement pris premièrement auprès des populations, deuxièmement auprès des partenaires internationaux, notamment le FMI et les autres institutions, dans le cadre du plan de relance économique(PRE).
Pendant plus d’une semaine, les participants vont montrer tous leurs savoir-faire, chacun dans son domaine de compétence cela en fonction des résultats attendu. Dans cet exercice pratique, avec pour point d’appui, la dépense publique, il va s’agir de mettre en place, un plan de rigueur dans le second semestre Durant ces « travaux pratiques », les participants devront ainsi calibrer leurs actions, chacun dans son domaine respectif et en fonction de l’effort qui est attendu. Dans le cadre de la dépense publique, il s’agira par exemple de mettre en place, un plan de rigueur dès le second semestre 2018, avec pour but de ( ramener la masse salariale mensuelle à 40 milliards de FCFA en 2019 et 35 milliards en 2020 et de diminuer les dépenses de biens et service de 40% en 2019.
S’agissant du déficit public, les séminaristes s’attèleront à faire revenir le déficit budgétaire à 1% du PIB en 2018 et à rétablir sur ce plan de l’équilibre des finances publiques en 2019. Pour ce qui est de l’endettement de 59% du PIB à 40% d’ici 2020. Aussi, ils devraient tenir compte des objectifs précis et chiffrés qui doivent être fixés en matière de recettes, de trésorerie et d’investissement.
Ce séminaire gouvernemental, a permis à Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet du chef de l’Etat a précisé que l’assainissement des finances publiques est devenu aujourd’hui plus urgent, un impératif qui s’impose à nous, car au regard du constat fait, l’Etat gabonais est trop dépensier.
Vu le contexte, le directeur de cabinet du chef de l’Etat a appelé les membres du gouvernement de tout faire pour changer la donne, en faisant des économies. « C’est un effort violent, une cure d’amaigrissement sévère que l’Etat vous exige. Il ne s’agit pas d’affaiblir le patient, mais de le remettre en bonne santé en faisant disparaître son surpoids pour devenir plus efficace dans l’accomplissement de ses missions » a souligné le directeur de cabinet du président de la république.
Pour le directeur de cabinet, cela constitue une obligation de résultats. « Pour ce faire il faut mener des réflexions qui conduira à faire un état des lieux sans complaisance premièrement et deuxièmement faire des propositions suivi des recommandations réalistes en tenant compte de la conjoncture économique actuelle ».
Il ne reste plus qu’attendre des bonnes recommandations, issues de la rencontre du Cap Estérias, lesquelles seront soumis et acté en conseil des ministres avant d’être exécuté sur le terrain pour le bien des populations.