Orabank, avec pour slogan « Un partenaire à l’écoute des clients » est une signature qui ne reflète pas sa place dans cette établissement bancaire de 2ème catégorie en juger par le calvaire qu’ils font vivre aux clients surtout ceux détenteurs de la carte visa, lesquels sont impuissants de pouvoir faire une opération avec ce portefeuille électronique.
En effet, le vendredi 28 octobre, deux clients vont faire des versements en espèces dont le montant ne nous a pas été révélé. L’un à l’agence de Nombakélé et l’autre non loin du carrefour Léon Mba, en allant vers l’échangeur de l’ex-gare-routière, pour envoyer de l’argent à leurs enfants à l’étranger, afin de s’acquitter des frais de scolarité. Dans leurs comptes visa normalement comme c’est le cas avec les autres cartes visa le placement se fait en 30 minutes, mais à orabank, il faut attendre des heures et des heures, voir des jours, si c’est pour une raison de santé, votre enfant aura le temps de quitter le monde des vivants. Et c’est pour l’avoir compris que l’un des messieurs s’est rendu ce mercredi 2 novembre au siège social d’Orabank, pour s’imprégner de ce manque de sérieux qui occasionne un manque à gagner et une perte de temps auprès du client qui a d’autres occupations. « Bonjour ! Madame je ne comprends rien, depuis vendredi mon compte n’est pas créditer, et je dois envoyer de l’argent à mes enfants qui sont à l’étranger, est-ce-que d’après vous c’est normal » très remonté, le client sera surpris de savoir que la réceptionniste et lui ne partage pas la même préoccupation, et pour ce faire cette dernière va arborer un sourire avant de répondre ce qui suit « Monsieur, prochainement venez faire vos rechargement au siège c’est mieux. Au siège c’est plus rapide et plus sûr, on ne fait pas de rechargement dans les agences ». Ah, le mensonge quand tu fais partir de nos gènes.
A l’intérieur du siège social des Frangipanier, attendent d’autres clients, certains sont invités à aller au premier étage de l’immeuble pour être vite servi, pendant que d’autres patientent, comme si ces derniers n’avait que cela à faire. Au premier, ça semble allé un peu plus vite mais toujours avec les mêmes assurances, vous terminer votre opération à la caisse « madame cela peut durer combien de temps ? Et elle de répondre « dans trente minutes au trop une heure ! ». Une heure va se transformer en des heures voir des jours, en tout cas les dirigeants de cette banque n’ont pas de compte à rendre aux clients mais à la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC), difficile de faire des opérations bancaires avec de tel apprenti sorcier dans un environnement où tout le monde peut créer un établissement de 2ème catégorie à condition d’avoir un peu d’argent et des relations au détriment des prolétaires.
Mebek