Gabon: Vers l’amélioration de la gestion communautaire de la chasse

Dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre d’une stratégie nationale de l’utilisation durable de la faune par les populations locales, le ministère des Eaux et Forêts, par le biais de la direction générale de la faune et des aires protégées (DGFAP), et l’Institut de Recherche en Ecologie Tropicale (IRET), ont organisés un premier atelier portant sur l’amélioration de la gestion communautaire de la chasse au Gabon.

Ledit atelier qui a vu la participation des représentants d’institutions, d’organismes sous
tutelles de l’administration publique gabonaise et de partenaires techniques et financiers
internationaux, avait pour objectif d’élaborer un plan d’action en vue de renforcer le cadre
législatif et réglementaire relatif à la faune, de concilier les enjeux de conservation avec ceux de la sécurité alimentaire des communautés locales, et de valoriser les filières de produits faunique.

En effet, la faune participe grandement à l’équilibre écologique de nos écosystèmes et
contribue considérablement à la sécurité alimentaire et socio-économique des
communautés locales notamment à travers la chasse. Il ressort donc de cet atelier une
volonté des acteurs de la préservation de la nature de pallier à l’absence de dispositions
légales relatives à la pratique de la chasse communautaire.

En vue de poursuivre les efforts engagés par le Gabon en matière de protection de la faune
(basé sur l’exploitation durable des ressources naturelles) aux profits des populations,
plusieurs recommandations ont été formulées à la clôture de cette séance de cet atelier à
savoir :• La révision des outils techniques conformément à la gestion du cadre règlementaire de la chasse communautaire;• L’aménagement d’un cadre Juridique et normatif pour la pratique de la chasse communautaire au Gabon ;• L’adoption d’un type de gestion spécifique adapté sur les territoires de chasse communautaires.

En conclusion, cet atelier relève de l’amélioration du cadre légal de la chasse pour une
gestion durable de la faune et afin de faire en sorte que les communautés disposent des
outils à même d’assurer la protection des espèces sur le long terme. Il convient d’encourager d’autres activités génératrices de revenus au profit des populations notamment dans le domaine de l’élevage, l’agro foresterie et la pêche au sein des forêts communautaires.

Paul Essonne

Journaliste

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