L’université Omar Bongo (UOB) connut sous l’appellation du temple du savoir, la première université gabonaise qui a vu le jour avant tant d’autres. Elle était autrefois, une source de motivation pour les jeunes c’est-à-dire que tous les élèves avaient pour ambition d’intégrer cette prestigieuse université après l’obtention de son baccalauréat.
Cette université était en effet le rêve de tout apprenant après l’obtention de son diplôme (baccalauréat). Un rêve devenu presque un cauchemar pour d’autres aujourd’hui. Pour la simple raison que l’attente est rude comme l’expression utilisée par plusieurs étudiants « le parcours du combattant » qui signifie que les étudiants doivent avoir un moral d’acier. Il est devenu très difficile pour l’apprenant de suivre et de faire un parcours sans faute, surtout avec le bizutage qui en est l’une des causes, les effectifs pléthoriques dans certains départements, les mouvements de grèves. Cette année encore, le fonctionnement douteux de l’UOB laisse présager des mouvements. Certains étudiants sont fatigués de la mauvaise gestion du système dans l’enceinte de l’université qui les entraîne à reprendre même en remplissant le nombre de crédits exigés.
S’agissant de cette mauvaise gestion qui prend de l’ampleur, le système impose avec l’accord d’un département de faire reprendre toute une classe en fin de cycle pour motif le retard des dates de dépôts de mémoire et le non-respect des dates de soutenance. Ce qui n’est certainement pas la faute à l’étudiant, mais c’est ce dernier qui doit en payer les pots cassés. Et comme si cela ne suffisait pas, l’étudiant devra encore se réinscrire une chose difficile, car la majorité des étudiants de ladite université sont issus de familles démunies, qui sont obligés de venir sur Libreville et laisser leurs familles en province. En effet, nombreux sont ceux qui ne comptent que sur leur bourse afin de subvenir à leurs besoins. Il faudrait rappeler qu’autrefois cette université était une des plus prestigieuses du territoire gabonais. La question que l’on se pose ce serait de savoir « quel est le réel problème concernant le mauvais système au sein de l’UOB ? ».
Aussi, les autorités devraient se pencher sur l’avenir de ces jeunes, car le futur c’est la jeunesse.