Comme chaque premier samedi du mois, certains Gabonais respectent ce qui est devenu une tradition, en répondant à l’appel du président de la République, Ali Bongo Ondimba, de mener une action dite citoyenne en faveur de l’environnement immédiat. C’est dans cet ordre d’idée que les membres du Mouvement d’Action pour le Développement Économique et Social (MADES), ont compris que répondre à cette initiative du chef de l’Etat est un devoir patriotique dont ils ne peuvent se soustraire.
Aussi, ont-ils décidé, pour la journée du 4 septembre 2021 dernier, qui était le premier du mois, de mener une action portant sur la réfection de plusieurs ruelles du 2ème arrondissement de Libreville. C’est la ruelle baptisée « Ayong Bel Air » dans le quartier Saint-Michel de Nkembo, qui a reçue le tout premier coup de pelle de cette vaste opération qui s’est déroulée sous la supervision du président de cette structure associative vieille d’une décennie, le patriote Jean Martin Obame Ondo.
« Ce projet de réfection de ces ruelles est un besoin de la population de voir leur quartier doté de routes modernes et praticables en toute saison. L’Etat étant démissionnaire par endroit, les populations sont parfois bien obligées de s’organiser, avec des matériaux de recyclage, pour l’aménagement de leur condition de vie. L’approche qui se repose sur le développement à l’initiative des populations permet aux communautés de fixer elles-mêmes leurs priorités. D’où cette initiative » a déclaré le président Jean Martin Obame Ondo.
L’action a été appréciée par une dame du quartier. « Grâce à la route, nous pouvons aisément transporter nos produits de nos maisons vers les différents marchés de Libreville. Je loue cette initiative et que Dieu bénisse les membres du MADES, ainsi que Mr Jean Martin Obame Ondo pour cette bonne pensée« , a déclaré à son tour Geneviève Ntsame, commerçante au marché de Nkembo.
D’autres habitants du quartier Saint-Michel de Nkembo affirment que la réfection de ces ruelles par cette association, va non seulement faciliter le transport, mais également amener l’Etat représenté par le gouvernement à se pencher sérieusement sur la nécessité de réhabiliter toutes les routes de la capitale. C’est dans un élan de solidarité que quelques riverains sont venus se joindre à l’initiative, apportant ainsi une main d’œuvre supplémentaire. Ni la pluie, ni la faim n’a eu raison sur cette jeunesse volontariste qui, unie, à poser les bases d’une solidarité communautaire nécessaire pour la réussite de cette opération.