Malgré la rentrée effective des classes, les cours ont du mal à reprendre au lycée Paul Indjendjet Gondjout. Selon les élèves et le personnel d’encadrement, la non livraison par la société adjudicataire d’un bâtiment devant abriter les classes de seconde serait le prétexte.
En effet, il est difficile pour les apprenants de démarrer les cours dans ces conditions dans la mesure où la société adjudicataire exige le paiement sans condition de l’ouvrage. Dommage pour les élèves du lycée Léon Mba par exemple, qui ont été orientés au lycée Paul Indjendjet Gondjout.
Voilà une situation qui démontre une fois de plus l’amateurisme du ministre de l’Education Nationale, Mouguiama Daouda. Lui qui confond vitesse et précipitation comment peut-il déclaré avec fierté que des écoles sont sorties de terre, alors qu’il n’arrive pas à solder la facture du chantier ? L’on espère tout simplement un autre dénouement à cette affaire. Que le feuilleton du défunt Santullo, dans lequel l’Etat était incapable de régler la facture après la réalisation du chantier routier nous serve de leçon.
Dans tous les cas, si rien n’est fait, il y a un risque que les élèves poursuivent leurs vacances en attendant que Mouguiama Daouda et ses conseillers techniques trouvent une solution, à moins d’aller à l’encontre de la pensée d’Abraham Lincoln « si l’éducation coûte chère, l’ignorance coûte plus chère ». Et cela témoigne une fois de plus que les saboteurs de la politique d’Ali Bongo Ondimba ne sont que ses proches.
