En maintenant le début des épreuves écrites du Baccalauréat le 20 juillet 2021, jour pourtant déclaré férié pour cause de fête de Tabaski, par le gouvernement dont fait partie le ministère de l’éducation nationale, ce ministère viole ainsi la Déclaration Universelle des Droits de L’Homme (DUDH) notamment les droits des enseignants et élèves musulmans, en ses articles 2 et 18:
Article 2: « Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté »;
Article 18: « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites ».
Louis Patrick MOMBO, délégué général de la CONASYSED