Le sucre gabonais enchaîne les mauvaises nouvelles. Après des mois de surproduction, le volume de sucre transformé a baissé de 24,8%. Parallèlement, le sucre transformé a reculé de 24,8% du fait de l’arrêt de l’usine pour des travaux.
De même, les importations ont fortement chuté (-84,8%) en raison de la constitution d’importants stocks, ils étaient de 17 985 tonnes en début d’année contre 11 424 tonnes en 2020 sur la même période. Sur le plan commercial, les ventes se sont contractées de 8,1% en raison des difficultés d’évacuation des produits aussi bien par la route que la voie ferrée. Or, en raison de la baisse de la marge, liée à la baisse de la production, le coût du transport va devenir une surcharge pour la SUCAF. Par ailleurs, le chiffre d’affaires a suivi la même tendance baissière (-8,5%). Les effectifs et la masse salariale se sont appréciés (respectivement 48,7% et 13%) du fait du démarrage de la campagne de récolte.
Compte tenu des restructurations très fortes qui s’annoncent, l’entreprise tente actuellement, et avec raison, de tout mettre en œuvre pour récupérer ses droits de production et de livraison. En réduisant la capacité de production, c’est également la capacité d’investissement de la SUCAF en matière technique et environnementale qui risque d’être réduite au point mort.