Gabon : Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information

Le Gabon organisera des activités cette 10ème édition de la Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information. Les festivités de Libreville auront lieux, le 29 octobre courant, au lycée Nelson Mandela. Il s’agira de plusieurs actions de sensibilisation et d’accompagnement des équipes pédagogiques afin de participer au développement d’une culture d’analyse par rapport au TIC.

Les activités proprement dites sont les suivantes : Séance de concertation sur la censure ou filtrage ciblé de certaines communications sur Internet ; Autonomisation des jeunes à la lecture critique des contenus médiatiques ; Information grand public pour une diffusion de l’expérience. Elles seront dirigées par l’UNESCO en collaboration avec la Fédération catholique des mouvements (FECAM) et l’Association nationale des personnes handicapées du Gabon (ANPHG).

Lancée en 2012, par l’UNESCO, à Libreville. Puis, elle a été étendue à l’intérieur du pays ces précédentes années, notamment dans les villes de Port-Gentil, Mouila et Oyem.

La Semaine mondiale EMI est organisée tous les ans par l’UNESCO en coopération avec l’Alliance EMI de l’UNESCO, le Réseau universitaire international UNESCO[1]UNAOC de l’éducation aux médias et à l’information et du dialogue interculturel, et d’autres partenaires. Elle est pour les parties prenantes une occasion majeure d’examiner et de saluer les progrès accomplis pour atteindre l’objectif « éducation aux médias et à l’information pour tous ». La dixième Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information (EMI) sera célébrée, au niveau international, du 24 au 31 octobre 2021. Les événements marquants cette célébration comprendront la onzième Conférence de l’éducation aux médias et à l’information et du dialogue interculturel et le sixième Forum de l’agenda des jeunes.

Elle  s’inscrit dans le cadre de l’initiative MIL CLICKS née de la nécessité d’engager les jeunes à réfléchir de manière critique avant de poster, partager ou accéder à des contenus en ligne, pour ainsi s’assurer de toujours faire un « click intelligent » ou « click responsable » comme tout « MIL CLICKer ». Il est compréhensible que les facilités offertes par le numérique puissent encourager les jeunes filles et les garçons à vouloir s’exprimer, partager ou participer activement au débat sur les sujets d’intérêt. Cependant, en tant que citoyens et citoyennes du monde, cette expression, ce partage et cette participation doivent favoriser la circulation de l’information vérifiée, la compréhension mutuelle, le dialogue interculturel et interreligieux ainsi que le respect de la différence, de la dignité d’autrui et de la vie privée.

Paul Essonne

Journaliste

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