Incroyable mais vrai ! Peu de Gabonais se retrouvent dans le discours d’Ali Bongo Ondimba. Un discours révélant que la société civile est réduite au silence, quid des syndicalistes des régies financières et ceux de l’éducation nationale ? Ces derniers sont traités comme des moins que rien. Ali Bongo est-il capable de faire preuve d’empathie ?
De frustration en frustration, Ali Bongo met en péril ‘’la paix’’ léguée par son père Omar Bongo Ondimba aux Gabonais. Aujourd’hui, la sphère politique se résume à la majorité et à l’opposition qui se regardent en chien de faïence à cause de la mauvaise redistribution des richesses du pays. Prenons le cas du bureau de l’Assemblée Nationale, qui comprend 15 personnes. Les cinq premiers postes sont occupés par les Députés du Haut-Ogooué, les cinq autres par les Nzébi de l’Ogooué-Lolo, pour ce qui concerne le reste c’est la bagarre. Le débat est là, on ne peut pas le fuir encore moins les ‘’collégiens’’ qui s’arrangent à écrire des discours qui ne tiennent pas compte de la réalité du pays. L’explosion reste inévitable qu’on le veuille ou pas car nul n’a le droit d’être sous estimé ou méprisé par qui que ce soit.
Qui est l’auteur de ce discours du Président de la République complètement déconnecté de la réalité ? Ali Bongo y déclare que « nous avons une arme fatale », sachant que le vaccin ne soigne pas et ne protège pas. Pire, il va traiter les enseignants et les agents des régies financières d’irresponsables. Visiblement, Ali Bongo n’est pas impliqué ni de près ni de loin à ce discours.
Les dégâts du discours d’Ali Bongo sont là et son auteur en paye le prix fort. Car cela démontre une fois de plus qu’Ali Bongo n’a plus le contrôle de la situation du pays.