Le calvaire des populations des quartiers environnant de l’hôpital de Melen situé dans le 5e arrondissement de Libreville ne semble pas être fini. En effet, le ouf de soulagement des usagers de la voie PK11-entrée de l’hôpital, était de courte durée. Trois mois après les travaux de réfection, la voie présente à nouveau des crevasses.
En piteux état depuis des lustres, la route menant à l’hôpital régional de l’Estuaire a été réfectionnée sur un linéaire de 500 mètres en février 2022. Malheureusement, près de 13 semaines seulement, le calvaire semble avoir refait surface : une route dont le bitumage se dégrade progressivement.
Aussi, la question sur la durée de nos routes est pertinente. Normalement, pour quelqu’un qui débourse de l’argent, il doit être regardant sur la qualité des travaux effectués et livrés. Si l’on compare le Gabon à quelqu’un qui veut des résultats sur ses investissements.
Quelle justification, la société en charge des travaux de réfection de la route PK11, apporte-t-elle au ministère de tutelle, quand on sait que des milliards de francs CFA ont été déboursés pour sa réfection.
Alors pourquoi des crevasses et nids de poule ?
Il faut savoir qu’il existe deux types de bitumages: l’enrobé, qui est un mélange de sable, de graviers et de bitume plus résistant et plus couteux, et le bicouche qui est le revêtement de chaussée constituée par deux couches de gravillons recouvertes de bitume. Ce dernier est le moins coûteux et est réservé aux allées et cours.
Nos travaux routiers obéissent finalement à quel standard de durée, à court ou à long terme ?