Le suspense a pris fin hier lors de la publication de la liste des candidats retenus pour défendre les couleurs du Parti Démocratique Gabonais (PDG) aux prochaines élections législatives. Chen Sylvestre Mezui M’Obiang, le nouveau ministre des Mines et de la Géologie, a été investi dans le 2ème siège du deuxième arrondissement d’Oyem.
En effet, en dépit des intrigues et autres campagnes de dénigrement orchestrées par des ‘’inconnus identifiés’’ cherchant à ternir l’image du nouveau ministre, la hiérarchie du parti n’a pas tenu compte de leurs récriminations injustifiées. Elle a donc décidé de lui confier le brassard de Capitaine dans le 2ème siège du deuxième arrondissement de la commune d’Oyem. Un choix justifié, car ce dernier est un enfant du terroir et a su tisser depuis de longues dates des liens étroits avec toutes les couches sociales de sa circonscription, et même au-delà. D’après un notable du quartier Monaco, « Chen est un enfant qui est né devant nous, il a fait ses études primaires et secondaires dans cette ville, il est là chaque vacances et entre dans chaque maison qu’il considère comme la sienne. Il n’y a aucune barrière entre lui et les riverains. Je crois que le PDG a bien fait de l’investir. C’est un coup sûr et la population est derrière lui, car avec lui, il n’y a ni opposition, ni majorité, seul compte le bien être des populations».
Ainsi la promotion de Chen Sylvestre Mezui M’Obiang en qualité de ministre de la République démontre à n’en point douter la confiance que lui accorde les plus hautes autorités du pays, en tête desquelles le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, qui a vu en lui un fédérateur.
Une fois promu, le natif du quartier Monaco n’a pas démenti cette réputation. Ses multiples descentes sur le terrain et sa communion sans cesse renouvelée avec les populations démontrent que les responsables du parti ont misé sur un bon cheval.
A présent que cette candidature a été officialisée et dans l’attente de la suite du processus électoral, les responsables politiques du Woleu-Ntem en général et ceux du département du Woleu en particulier, ont le devoir de s’unir et de se soutenir mutuellement en vue de réaliser un bon score à l’issue des consultations électorales à venir, mais également de faire élire leur candidat à la présidentielle par un score honorable. Ce qui tordra le coup à la triste renommée de cette province, considérée jadis comme frondeuse et souvent encline à voter en faveur de l’opposition.
