Gabon : Omar Omanda et ses partisans réclament le départ d’Ismaël Oceni Ossa.

Dans une déclaration datant du jeudi 15 juin 2023, le responsable des relations publiques du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG) et par ailleurs responsable du mouvement des musulmans patriotes, Omar Omanda a demandé le départ d’Ismaël Oceni Ossa de la tête du conseil.

Dénonçant les mauvais agissements de l’Imam  et estimant que son poste revient à un Gabonais pur sang comme partout dans le monde. Omar Omanda  accompagné des membres du mouvement des musulmans patriotes réclament le départ immédiat de l’Imam Ismaël Oceni Ossa.

Pour ces musulmans, il n’est pas seulement question de la mauvaise gestion d’Ismaël Oceni Ossa, mais surtout de souveraineté « nous devons défendre notre souveraineté au sommet du conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon », a souligné Omar Omanda.

Martelant que « nous allons lutter jusqu’au bout. Nous n’allons plus laisser la conduite de l’Imam à la tête de notre pays le Gabon par un ovni fut-il devenu gabonais par un tour de clé » à molette, voire une naturalisation douteuse. Une reconversion en tant que Gabonais lorsqu’on sait que toutes ces mues par nos frères expatriés son faites à dessein rien que pour spolier le Gabon ».

Revenant sur la nationalité du président du CSAIG, Omar Omanda va rappeler qu’il n’est pas à sa place « vous souhaitez pérenniser à la tête du conseil islamique du Gabon, Ismaël Oceni Ossa, béninois de pure souche, maillon important de la légion étrangère en ce moment en terre ou chez nous au Gabon », a-t-il lancé.

Rappelant que « Dieu dit dans les Sourates les Poètes verset 151, 152 n’obéissez pas à l’ordre des outranciers qui sèment le désordre sur la terre et n’améliorent rien », il a demandé à ses frères de prendre leur distance avec les dirigeants actuels du CSAIG «évitez de pactiser avec le diable. Eloignez-vous, séparez-vous de ces sorciers, de ces individus qui ont fait fi du drapeau gabonais vert-jaune-bleu dans une communauté musulman qui se respecte ».

Lauriana Leina

Journaliste

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