Gabon/Ogooué-Lolo/Koula-Moutou : Comment les hiérarques du PDG vont-ils faire élire Ali Bongo Ondimba, chacun dans son siège ?

Il faut dire qu’en 2016 au plus fort de la campagne électorale de l’élection
Présidentielle entre l’opposition menée par Guy Nzouba Ndama, Jean Ping d’une part, le PDG et ses alliés d’autre part, la bataille fut rude, percutante, les « nouveaux Pédégistes », membres de l’Ajev avaient désertés le terrain, au grand dam des opposants, avec la complicité de certaines personnalités du pouvoir et leurs alliés, d’où les résultats médiocres du « candidat naturel » à Koula-Moutou : plus de 80% de suffrages exprimés pour Jean Ping.

Complice d’un complot ourdi contre la personne du Président de la République
pendant cette période cruciale, l’actuel candidat PDG au 2ème arrondissement de la
commune de Koula-Moutou, alors Président d’honneur de l’Ajev Ogooué-Lolo, a utilisé
de multiples stratagèmes et mensonges savamment orchestrées pour infiltrer le PDG.
Le QG de l’Ajev situé dans les établissements KOTO, centre-ville de Koula-Moutou avait été démantelé nuitamment, grâce à l’opération scorpion, menée par un certain EDM ; 500 parasols, polos et tee-shirt estampés aux initiales Ajev/Ivonda, acquis par l’argent du contribuable, des gadgets qui devaient servir au triomphe de cette association qui avait des ambitions démesurées, avaient été détruit cette nuit même.

Les mêmes causes qui risqueraient de produire les mêmes effets sont à craindre,
car les électeurs de Koula-Moutou ne sont pas dupes et sont avertis ; les responsables
du PDG ont eux-mêmes créée des frustrations dans leur propre camp, les mécontents
ont alors pris la décision de soutenir d’autres formations politiques, ou bien tout
simplement s’aligner derrière les indépendants.

Un militant PDG du 2ème arrondissement, très remonté a déclaré : « Moi qui
milite depuis plusieurs années, j’ai souffert des menaces des insultes avec mes
parents, amis et je n’existe sur aucune liste des conseillers, alors qu’on me l’avait
promis. On verra ça » ; les militants se sentent abusés par les hiérarques du parti, les
caciques qui ne veulent pas libérés, pour laisser la place à la jeunesse montante.
Sans oublier les conflits familiaux, les antagonismes entre proche parents. On
sent que la campagne électorale va être très animée et pourrait laisser des stigmates.
Tout en espérant que toutes ces péripéties ne vont pas entraver l’élection du candidat
Ali Bongo Ondimba

Paul Essonne

Journaliste

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