Gabon/Nomination : Maxime Ondimba reconnaissant en vers Ali Bongo.

Les locaux du Centre de formation professionnelle et de perfectionnement (CFPP de Nkembo) sis derrière l’église St Michel dans le 1er arrondissement de Libreville a servi de cadre le jeudi 10 mars, à une rencontre entre les ressortissants du Haut-Como Medouneu, résidants ou de passage à Libreville et Mr Maxime Ondimba.

En effet, ce dernier a été nommé au poste de Commissaire de la République à l’issue du dernier conseil des ministres tenu le 4 mars dernier sous la Présidence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Le nouveau Commissaire de la République auprès du Haut-commissariat de la République, Maxime Ondimba a donc remercié le chef de l’Etat « pour la confiance faite à ma modeste personne », et dit vouloir lui rassurer « de mon engagement à servir le pays. Je ne ménagerais aucun effort quant au travail qui me sera confié ». Toutefois, Maxime Ondimba a tenu à s’excuser auprès de ses oncles, tantes, beaux-pères, belles-mères, frères et sœurs « pour le désagrément causé lors de ma démission du poste de député en 2016. Je sais écouter et je vous rassure que cela ne se produira plus ».

Très attendue par le département du Haut-Como (Médouneu), cette nomination fait figure de rassemblement au-delà des partis traditionnels. « Medouneu c’est une seule famille. Nous sommes tous consanguin par nos ancêtres et si nous voulons construire Medouneu en même temps que le Gabon se construit, nous devons éviter querelles, l’orgueil, nous rassembler et travailler en symbiose pour que notre département en profite également. Il faudrait que nous prenions comme tous les autres, le train qui est prêt à décoller pour 2023. Je suis là pour travailler avec toutes les sensibilités, pour l’évolution de notre département, nous l’avons fait en 2005 pourquoi pas en 2023 ».

Doté d’une énergie phénoménale, avec son profil et son parcours atypique, privé comme professionnel, Maxime Ondimba surfe sur le profond désir du chef de l’Etat d’un renouvellement de la vie politique, en dehors des clous des partis de l’opposition. Pari gagné.

Paul Essonne

Journaliste

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