Le jeudi 06 avril les populations ont érigé des barricades dans plusieurs quartiers de Lambaréné, afin de protester contre la récurrence des coupures d’électricité. Une situation qui provoque la colère des usagers dans la ville du grand blanc.
Ne pouvant plus digérer cette situation, les populations ont décidé d’aller plus loin, c’est-à-dire attendre la nuit pour ériger des barricades, tout en brûlant les pneus, des briques, sacs de ciment sur la route pour empêcher le passage des voitures. Ainsi, des barrages de contestation pour exiger le retour à la normale de l’électricité ont fait irruption dans les grands carrefours de Lambaréné, il s’agit notamment d’Isaac, Nzahou Youlou, 3 badamiers, l’hôpital canadien, Magnang.
Les agents de police n’ont pas trouvé mieux que de vouloir dégager les voies de communication par les tirs de sommation avec les bombes lacrymogènes sur les jeunes manifestants. Ces agents de police ignorent que ces coupures d’électricité ont causé d’énormes pertes pour de nombreuses familles qui ont perdu des appareils électroménagers tels que des télévisions, frigos, et congélateurs. Parmi les dommages il y a la détérioration des produits alimentaires conservés dans lesdits appareils. Ainsi, des familles se retrouvent sans rien à manger. Quel drame !
C’en est trop pour les habitants de Lambaréné avec l’absence de communication venant de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Le dénommé Jean en prenant la parole au nom de tous a déclaré « dans la journée nous pouvons subir trois à quatre coupures de longue durée ».
A quelques mois de l’élection présidentielle, ce genre d’incident ne devrait pas se produire. Il revient à l’Etat de prendre ses responsabilités.