Depuis le mois de décembre 2020, le département de la Lopé/Booué et le district de Mokeko dans la province de l’Ogooué-Ivindo, subissent une exploitation illégale de bois d’œuvre.
Une mise en exploitation frauduleuse avec l’aval de l’administration locale des Eaux et Forêts de Booué dans le district de Mokeko, où le village est en cours de création d’une forêt communautaire, mais il se trouve que le village exploitate du bois sans aucune autorisation valable de la direction des forêts communautaire. Cette opération bien huilée est organisée avec le concours de ladite administration locale. Le bois abattu est roulé pour l’usine IMBG au quartier Linzé dans la commune de Booué département de la Lopé/Booué.
Pour rappel, toute forêt communautaire est découpée en 2 parties d’activité, première partie les blocs quinquennaux de l’exploitation du bois d’œuvre, deuxième partie la zone agricole, les blocs quinquennaux sont réservés pour la coupe et la valorisation du bois d’œuvre pour une rotation de 5 ans, mais actuellement la forêt communautaire Akoba, 4ème village du canton Nké dudit département coupe et mène son activité d’exploitation du bois dans la zone agricole, ce qui voudrait dire qu’il n’y a plus du bois d’œuvre dans ces blocs quinquennaux, défini par l’administration des eaux et forêts via la direction des forêts communautaire. Elle est détentrice d’une autorisation de mise en exploitation de cette zone agricole afin de blanchir ce bois. Une action menée avec l’aval de ladite administration locale. Pour ces informations les agents des eaux et forêts venus en mission début juin 2021, jusque là il semblerait très sincèrement que le ministre n’ait pas eu le bon compte rendu de ces missions, pourtant ces derniers faisaient partie des proches collaborateurs de Lee White il y avait aussi ceux de la DGR.
Alors, pourquoi ne pas délivrer aux autres forêts communautaires les autorisations de mise en exploitation pour les activités dans leur zone agricole ? Le rapport de ces missions n’a pas été remis au ministre Lee White, une situation déplorable. Car, le département de la Lopé/Booué continuera à sombrer dans l’exploitation illégale du bois, sous le regard approbateur du directeur général des forêts qui est au courant de l’exploitation illicite au village Ramba à la Lopé, et sachant l’exploitation de la forêt communautaire Akoba dans la zone agricole. Ce dernier et l’administration locale des eaux et forêts de l’Ogooué-Ivindo en sont responsables.
Il y a tout de même une troisième situation dans le département de la Lopé/Booué, où la société nationale des bois du Gabon(SNBG) aujourd’hui à l’agonie, est poursuivie par ses salariés pour licenciement. Rappelons aussi que c’est finalement Olam qui viendra sauver les meubles avec l’acquisition des concessions forestières de ladite compagnie en 2018.
Par ailleurs, Olam-SNBG/Booué avait un représentant sur les lieux chargé de la réception des grumes en gare de Booué via d’autres clients forestiers. Voyant l’état de vieillesse de la concession, l’administration des eaux et forêts entreprend de mener des activités durant la période d’octobre 2020 en mars 2021.
Pourquoi le compte rendu des missions des agents dans cette localité n’a jamais été donné officiellement à Lee White? Qui se cache derrière tout cela ?
Il vous souviendra que les agents des eaux et forêts du Moyen Ogooué et de Mitzic avaient été arrêté l’année dernière pour les mêmes faits, rien est fait à la Lopé /Booué, parce que semble t-il le directeur général des forêts joue encore avec le cerveau du ministre Lee White.
