Le Procureur de la République est très menaçant. Il interdit presque tout pour nous éviter une anarchie. Je peux le lui concéder.
Cependant, je suis complètement perdue sur le fond !
Ne sait- il pas que toutes ces restrictions énumérées dans son texte lu sans presque lever la tête, peuvent inciter, exciter, faire monter l’adrénaline du côté de cette masse populaire avide de liberté. En effet, je ne parviens pas à comprendre cette façon de procéder. Il est vrai qu’il nous faut ‹‹éviter›› soulèvements, exactions, violences physiques ou armées, ‹‹éviter›› que le pays ne tombe dans un brasier sans pareil, je peux assurément le comprendre. Seulement, en voulant préserver la paix, j’ai le devoir moral de lui dire, on court le gros risque de plutôt rechercher »le truc » qu’on veut tous ‹‹éviter››.
Tous ceux qui visitent les États libéraux, sont amenés à constater que leur démocratie marque leur histoire, dans le même élan, elle indique la lutte des populations vers plus de démocratie, plus de liberté… J’ai pris plaisir à lire Francis Fukuyama pour bien le comprendre. Et d’ailleurs, la politique se nourrit bien de dialectique, de clashes, conflits idéologiques !
En clair, dans tous les modèles de démocraties libérales, les challenges électoraux sont virulents, les compétiteurs s’agressent idéologiquement, des duels syntaxiques, des coups de poings intelligibles sont permis et sont organisés avec mesure. Ah, mes blancs ! Ils sont loin hein !
Précision importante. Attention ! Je ne parle absolument pas de coups sensibles ou physiques. Ne m’amenez pas le nom !
De ce qui précède, je pense qu’il nous faut tous être exosomatiques, tous, comme en science (le sujet est distants de son objet d’étude).
Pour conclure. Les tenants du pouvoir ne devraient pas ‹‹trop›› démontrer leurs faiblesses à leurs adversaires.
Le devoir moral de dire ce qui vient d’être lu, en espérant qu’on ne me collerait pas une amande à ma pensée.
Queen BIKOGO