Le Ministre de l’agriculture, de l’élevage en charge du programme Graine, Biendi Maganga Moussavou qu’accompagnait son Ministre délégué Patricia Tahé a devisé le mardi 13 mars à la salle polyvalente dudit ministère avec les présidents du syndicat national des personnels de l’agriculture(SNAPAG) et du syndicat des travailleurs de l’agriculture(SYTAG), malgré la rencontre avec le ministre le préavis de grève se poursuit.
Au sortir de la rencontre avec le premier responsable du ministère de l’agriculture, de l’élevage en charge du programme Graine les présidents des syndicats ont salués la disponibilité de ce dernier « nous nous sommes rencontrés pour discuter du préavis de grève déposer sur la table du Ministre le jeudi 8 mars dernier, sur quatre points inscrit à l’ordre du jour, celui en rapport le transport du personnel à trouver gain de cause, le reste certes ne relève pas de notre ministre mais comme il est membre du gouvernement il en parlera avec ses collègues en charge du dossier » a souligné Koumba Mba Essiane président du SNAPAG.
Même son de cloche pour le président du SYTRAG Nguema Ella Gyslain « le préavis de grève couvre une période de huit jour ne l’oublions pas, et la décision de le suspendre ne dépend pas des présidents que nous sommes mais de la base, donc nous allons faire un compte rendu à nos camarades en gros le préavis de grève cours encore».
Au moment où les plus hautes autorités du pays parlent de la relance du plan économique, il était plus urgent pour le ministre de l’agriculture, de l’élevage, en charge du programme Graine de parler à cœur ouvert. « Mon soucie est celui de voir une administration compétitive et animée par un esprit de cohésion avec la garantie des conditions de travail. Nous devons tous parvenir à la sécurité alimentaire et à réduire le taux d’importation ».
Comme point d’achoppement du préavis de grève : le transport du personnel ; le retour de la prime de rendement ; le statut de la main d’œuvre non permanente et le recensement du patrimoine du ministère.
Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre d’un vaste programme de négociation initié par le département de l’agriculture, lequel sera renforcé au fil du temps.