Gabon/ L’amélioration des règlements des sinistres.

La deuxième édition des assises  de régulation du secteur des assurances, dont le but est l’indemnisation  des assurés. Elle  s’est ouverte jeudi 1er mars dernier à l’immeuble Arambo en présence du ministre de l’économie, Régis Immongault et du premier Ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, lequel a procédé  au lancement de cette rencontre capitale. Le thème retenu de cette deuxième édition est « l’amélioration de la cadence de règlement des sinistres » permettra aux professionnels  de bien cerner la problématique du paiement  après un sinistre.

Pendant trois jours, les experts  de l’assurance  nationaux et internationaux vont  chercher à trouver des solutions  sur l’assouplissement de la chaine  de règlement des sinistres par les assureurs d’une part,  et le renforcement des dispositions étatiques de contrôle des règlements de ces sinistres d’autres part.

Prisca Koho, directrice national des assurances en ouvrant les travaux. Elle a tenu à montrer dans un premier temps, l’importance des Aresa, « Aresa est une plate-forme de réflexion pour l’amélioration  de la qualité du service  aux assurés.  Ensuite, le bilan de la première édition (Mars 2017) qui avait pour thématique central « l’assainissement  du marché des assurances ».

La patronne des assurances n’a pas manqué de marquer qu’il est important de fixer le but visé dans le cadre précis « l’objectif visé ici, étant  d’identifier les maux qui affectent ce domaine  par rapport à la complexité  qu’elle recherche » et la directrice  nationale des assurances de poursuivre « dans le processus du règlement des sinistres, certaines branches  telle que l’automobile  sont complexe, car faisant   appel  à des  intervenants  autres que les acteurs  du secteur des assurances, notamment  les forces de l’ordre ayant la compétence  exclusive  de dresser  les procès-verbaux avant de faire le constat ».

Pour sa part, le ministre de l’économie, Régis Immongault  a insisté sur l’importance du thème « Améliorer la cadence du règlement  reviendrait  d’une part à réduire  le délai de liquidation  des sinistres survenus au cours d’un exercice, et d’autres part à parvenir à payer  plus de 70% de la charge des sinistres  au cours des deux premières années ».

Les travaux se poursuivent  à l’immeuble Arambo jusqu’à samedi 3 mars sur les thèmes diversifié tels que, le rappel de l’évolution  de la réglementation  dans la zone CIMA, en matière des sinistres et sanctions relatives au non- paiement  desdits sinistrés, l’apport  de l’article 13 sur la cadence du règlement  du point de vue de l’assureur.

Thierry Mebale Ekouaghe

Directeur de publication, membre de l'UPF (Union de la Presse Francophone) section Gabon, Consultant en Stratégie de Communication, Analyste de la vie politique et sociale, Facilitateur des crises.

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