La SEEG (Société d’Energie et d’Eau du Gabon) vient d’être condamnée en référé par le président d’un tribunal de commerce en France, à verser la somme de 14.665 euros (soit 9.619.609 millions de francs CFA) à l’attention de la société Cerus Informatique pour ne pas avoir respecté le règlement de son contrat de maintenance des logiciels Landpark (logiciels d’Inventaire, de Gestion de Parc et de Helpdesk).
Ce jugement devrait provoquer quelques secousses au Gabon, sans toutefois mettre véritablement en difficultés sur le plan financier l’entreprise qui assure le service public de l’eau potable et de l’électricité. Reste que la SEEG est pour la première fois condamnée pour un délit assez grave qui ne va pas rehausser son image. Rappelons qu’un accord avait été signé à travers une commande émise en mai 2012 par la SEEG afin de mettre en place la gamme complète des outils Landpark auprès de la société SEEG. Malgré les nombreuses promesses sur le règlement de sa facture de maintenance, la SEEG n’a pas cru devoir tenir ses engagements de règlement concernant son contrat de maintenance annuel et vient d’être condamnée en première instance par le Président du Tribunal de Commerce du Mans (France), condamnation qui à ce jour n’a pas été frappée d’appel.
Comment comprendre que dame SEEG qui martyrise ses clients au Gabon à coups de coupures d’eaux et d’électricité et autres délestages non seulement ne respecte pas ses engagements mais est condamné aujourd’hui qui plus est à l’étranger.