Malgré les tortures et autres sévices qu’il a subit, l’ex-administrateur et directeur général de la GOC, Christian Patrichi Tanasa a fait des révélations fracassantes devant les magistrats et l’assistance le lundi 18 juillet dernier, lors de son procès. Sur les accusations de détournement de fonds publics, il a cité la fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO), associé à celui de Jessye Ella Ekogha. Mais alors ces fonds devraient être affectés au trésor public dans le service transfert de fonds.
Patrichi Tanasa en personne lors de l’audience, qui le condamne finalement à 12 ans a déclaré : « j’ai décaissé deux fois 650 millions de francs CFA en liquide pour la fondation Sylvia Bongo. C’est Jessye Ella Ekogha qui venait chercher l’argent », a déclaré Patrichi.
Du coté de la fondation de la première dame, la réponse est cinglante : « Je n’ai reçu que 5 millions deux fois en gros 10 millions ». Concernant le reste, il n’y a que Jessye Ella Ekogha qui peut répondre. D’ailleurs, la première dame ne veut plus le sentir ni de prêt, ni de loin pour avoir certainement été roulé dans la farine par un transporteur de fonds propulsé comme porte-parole de la présidence de la République. C’est dire que l’institution a décidé semble-t-il de faire la promotion de la médiocrité au détriment de la méritocratie.
En effet, le président de la République Ali Bongo Ondimba a réussi à faire d’un simple infographe un porte-parole de la plus grande institution du pays. Sylvia Bongo devrait bien diligenter une enquête pour savoir combien de fois elle sait se faire avoir par son infographe de la fondation éponyme qui porte son nom.
L’on s’en souvient encore comme si c’était hier lors d’un déplacement à l’international du président de la République : Jessye Ella Ekogha avait occupé la première place mettant ainsi au second plan le président de la République. C’est un grave manquement à son devoir. Ali Bongo Ondimba gagnerait à faire un toilettage d’abord à la présidence de la République, avant de virer certains membres du gouvernement.