Gabon : Jessye Ella Ekogha, invité à intégrer la rédaction de son choix.

Dans la déclaration de l’Union des Patrons de la Presse Indépendante du Gabon(UPPIG), du jeudi 28 octobre dernier à la cité rose de Nzeng-Ayong, le président de cette organisation Aimé Jordan Pango a d’un ton très ferme condamné l’ambiance délétère qui prévaut en ce moment au sein de la corporation avant d’inviter le porte-parole de la présidence de la République à intégrer une rédaction afin d’apprendre le métier de journalisme.

Spécialiste en communication digitale, Jessye Ella Ekogha, n’a jamais assisté à une conférence de rédaction et encore moins se rendre sur le terrain afin de recouper les informations, les traiter pour ensuite les diffuser. Ce dernier, a eu l’opportunité miraculeuse de se retrouver porte-parole de la présidence de la République depuis 2019. Mais aujourd’hui, force est de constater que Jessye Ella Ekogha brille par son manque de respect envers ses aînés dans ce milieu journalistique, notamment avec le président de l’Opam Guy Pierre Biteghé à qui il dira « je ne vois pas le genre de journalisme que vous faites, mais moi Jessye Ella Ekogha je vais vous asphyxier vous allez voir ».

La sortie de l’UPPIG, est une sortie salutaire et courageuse, elle va conduire le camp de Jessye à ne plus véritablement réfléchir. Le porte-parole de la présidence de la République est exaspéré à tel point qu’il oblige les médias à sa solde à pondre des papiers contre certains patrons de presse en ligne. Et comme une bêtise en appelle une autre, en croyant bien faire, ils mettront Jessye Ella Ekogha à la une de leurs journaux signe que ce dernier est bien le maitre des lieux. De bêtise en bêtise, Jessye pousse le vice très loin en se comparant à des anciens porte-paroles de la présidence de la République Ike Ngouoni, Alain-Claude Bilie By Nzé.

Aux abois, Jessye Ella Ekogha s’est constitué un fan-club avec pour slogan « touche pas à mon porte-parole ».Voici malheureusement le résultat des agissements d’un porte-parole du Président de la République.

Paul Essonne

Journaliste

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