Le porte-parole de la présidence de la République est très attendu pour expliquer aux Gabonaises et Gabonais son degré d’implication dans l’affaire du décaissement par Patrichi Tanasa Mbadinga des 65O millions multiplier par deux ce qui fait un total de 1. 300 000 millions de francs CFA, malgré les tortures subies et qu’il continu de subir à la prison centrale de Libreville par un pouvoir qui utilise encore des pratiques peu orthodoxe.
Depuis son arrivé comme porte-parole de la présidence de la République, Jessye a du mal a échangé avec la presse indépendante et libre parce que n’ayant pas assez d’arguments. Comme solution il a préféré faire avec les médias à sa solde, lesquels ont du mal à vendre le programme d’accélération pour la transformation(PAT), malgré ce qu’ils reçoivent chaque fin du mois. Pas étonnant que le président de la République Ali Bongo Ondimba ne voyant rien bouger pique une colère noire. L’idée chez bon nombre des médias est que la seule chose que cherche à préserver Jessye Ella Ekogha, c’est ce pouvoir dont il userait et abuserait. Il faut en convenir, il regarde de haut les responsables des médias indépendants, à leur toiser, ne supportant plus la contradiction et se donnant des airs d’importance. Et il s’accroche à son poste qui lui concède des privilèges.
Cependant, pour parvenir à ses fins, on se doit d’avoir les dents longues, être sûr de soi, intraitable, pour se défaire de ses concurrents en interne. Mais Jessye Ella Ekogha a-t-il un caractère bien trempé requis pour résister aux invectives de tout genre, aux attaques personnelles, aux coups bas ? Inutile de dire que s’il n’a pas une très haute opinion de lui-même, c’est peine perdue. Lui qui depuis qu’il est aux affaires exerce son pouvoir pour ses propres intérêts, fussent-ils des intérêts purement égotiques ? Comment comprendre que sur cette somme astronomique il ne reversait que cinq millions à la patronne de la fondation éponyme voir le communiqué de presse de la fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) ? Et pour beaucoup, c’est « bonnet blanc et blanc bonnet ».
Attendons tout simplement que l’on termine avec la célébration du 62e anniversaire de la fête de l’indépendance du Gabon.