A quelques mois de l’élection présidentielle de 2023, le gouvernement en faisant valider au chef de l’Etat, les nouvelles mesures gouvernementales, vient de mettre ce dernier dans une mauvaise posture pour 2023.
Le gouvernement que dirige Rose Christiane Ossouka Raponda a passé une fin d’année 2021 difficile. Les membres de la société civile réunis autour du « Copil citoyen », un collectif que le pouvoir en place traite désormais, d’opposants s’est illustré par des recours devant la Cour Constitutionnelle qui ont conduit à l’annulation de deux arrêtés gouvernementaux comportant des mesures anti-Covid. Une humiliation pour l’Exécutif.
Ne sachant plus à quel sein se vouer, ces derniers ont repris les décisions et les mesures prises dans les différents arrêtés pour en faire un décret que, le chef de l’Etat, a signé lors du conseil des ministres du 3 janvier dernier. Des manœuvres qui ne font qu’aggraver la situation et la haine que les Gabonais éprouvent, depuis la mise en place des mesures gouvernementales de lutte contre le Covid-19.
Une situation difficile qui continue de faire couler encre et salive dans le pays. Dans la mesure où, le chef de l’Etat qui affirme se soucier de la santé des populations aurait dû confronter les différentes parties pour comprendre lesdites annulations et le refus de la population de se faire vacciner. En validant lesdites mesures, le chef d’Etat gabonais démontre que la misère et la pauvreté dans laquelle croupissent les Gabonais ces dernières années ne font pas partie de ses priorités. A une année de la présidentielle, le bilan de ce septennat est très attendu.