Les étudiants d’EM-Gabon Omnisport ont affronté ceux de l’université de Bisségué, le samedi 17 juin dernier au stade de Bikélé Nzong. C’était à la faveur du quart de final du championnat scolaire et universitaire (CSU) version football.
Selon le communiqué d’ EM Gabon-Omnisport, plusieurs débordements des supporteurs des deux équipes ont été enregistrés. Ces derniers ont été causés par « une partialité manifeste des organisateurs du championnat scolaire et universitaire (CSU), observée à divers niveaux de l’organisation », a relayé le communiqué.
l’avant match, on note l’absence de cartes d’étudiants pour plusieurs joueurs de l’équipe de l’université de Bisségué pouvant laisser penser en la présence d’étudiants externes à cet établissement venus renforcer les effectifs « les responsables de CSU et les arbitres ont, étonnement, choisi de fermer les yeux ».
Durant le match, plusieurs fautes flagrantes et des actes d’anti jeu ont été ignorés par les arbitres.
À la fin du match, les supporteurs de l’EM Gabon-Omnisport ont envahi l’aire de jeu pour demander des comptes à l’arbitre « nous condamnons évidemment cette action malheureuse, contraire à notre charte éthique et déontologique signée par chaque étudiant(e) de notre université au moment de son inscription. Une commission disciplinaire va se réunir pour prendre les mesures prévues par nos textes en vigueur », souligne Parfait Bengord Mbadinga, le directeur des Ressources Humaines et Président-Exécutif de l’Em Gabon Omnisport.
La montée du ton est vite arrivée avec la coordinatrice du CSU qui s’est enflammée et a proclamé, haut et fort qu’elle allais exclure toutes les équipes de l’EM Gabon-Université des compétitions du CSU et que le bus dédié au transport de l’équipe n’allait pas ramener les joueurs de l’EM Gabon-Université. Joignant la parole à l’acte « la publication précipitée, quelques instants après le match, du communiqué du CSU excluant les équipes de l’EM Gabon-Université de ses compétitions pour une durée de deux (2) années et reprenant mot pour mot la menace proférée au stade par la coordinatrice, est une preuve supplémentaire de la partialité du CSU et de la préméditation de leur acte ».
L’absence des forces de l’ordre durant l’organisation de ce championnat est à déplorer.
