Gabon : Des programmes pour renforcer la lutte contre le SIDA.

Le ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des territoires, Michel MENGA M’ESSONE a reçu vendredi dernier la directrice Pays pour l’ONUSIDA au Gabon, Dr Françoise NDAYISHIMIYE. L’entretien était centré sur les initiatives coordonnées par cet organisme des Nations unies et dont le Gabon va bénéficier.

Au cours de cette audience, la directrice Pays pour l’ONUSIDA au Gabon a d’abord présenté à Michel MENGA M’ESSONE le Plan Conjoint des Nations Unies sur le sida 2022-2023 au Gabon. Attaché à son triptyque « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida », le Plan conjoint de l’ONUSIDA vise l’accélération et la généralisation des services de prévention du VIH centrés sur les personnes d’une part et de réduire les inégalités d’accès à ces services d’autre part.

Il permet au programme des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) de remobiliser la communauté internationale en vue d’empêcher toute résurgence de cette pandémie à cause des restrictions et confinements imputables à la COVID-19. Ces facteurs ont entraîné une baisse drastique des diagnostics, un accès difficile au dépistage et au traitement au niveau mondial.

Ce constat a conduit le membre du Gouvernement et celui du système des Nations unies à aborder les possibilités de collaboration dans le cadre du renforcement de la lutte contre le sida au niveau décentralisé.

Comme second et dernier point  de cet entretien, le Dr Françoise NDAYISHIMIYE a parlé du processus en cours de l’Initiative Education Plus. Conjointement menée par l’ONUSIDA, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et de l’ONU Femmes, cette initiative incite les gouvernements à s’engager pour éradiquer toutes les menaces qui pèsent sur le bien-être des adolescentes, y compris le VIH. Car elles doivent finir l’école secondaire et bénéficier d’un enseignement de qualité intégrant l’éducation sexuelle complète.

L’Initiative Education Plus a pour finalité l’instauration de la justice du genre pour les adolescentes et les jeunes femmes d’Afrique. Selon les données ONUSIDA de mars 2021, 4 500 adolescentes et jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont touchées par des contaminations chaque semaine en Afrique subsaharienne. Les adolescentes sont particulièrement affectées et représentent cinq nouvelles infections au VIH sur six dans leur tranche d’âge. Il faut ajouter un taux élevé de mariage précoce et de grossesse adolescente.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *