Cette 16e édition de la Tropicale Amissa Bongo (TAB) a vue pour la première fois un Gabonais sur le podium pour le maillot de la combativité.
Aussi, en 18 ans de la TAB un Gabonais est arrivé à la 12e place d’une étape. Il s’agit de Glenn Morvan Moulingui. En effet, c’est lors de la 6ème étape à Port-Gentil d’une distance de 127 km que l’histoire s’écrit pour ce Gabonais qui rentre dans les esprits et qui offre au peuple gabonais une anecdotique fierté. Mais alors comment comprendre la gestion financière scabreuse de la Fédération gabonaise de cyclisme (FEGACY) qui bâcle la préparation des cyclistes gabonais avant chaque édition de la TAB ? Pourtant ladite fédération reçois des subventions, mais elle incapable d’organiser des compétitions locales digne de ce nom afin de détecter des talents.
Depuis sa première édition en 2006, la TAB communément appelée la « petite reine » par ses pairs, s’est installée dans la conscience collective des Gabonais, grâce aux coups de pédales des cyclistes qui font le tour du Gabon pendant 7jours. La ferveur autour de cette compétition inscrit dans le calendrier UCI provoque un sentiment de non-retour des bienfaits de la petite reine auprès des Gabonais. Cependant, des questions demeurent, comment est financé la TAB ? La vocation de la TAB serait uniquement de vendre la destination Gabon ? Le quotidien des Gabonais est-il réellement impacté par cette compétition ? 18 ans après les éternelles interrogations sont encore vives.
La petite reine, parcours le Gabon chaque année et comme tous les ans, elle s’en va comme une chimère. Ni vue, ni connue.